L'EXPO PHOTO 2
Datte: 02/05/2019,
Catégories:
Entre-nous,
Les hommes,
Auteur: Charly Chast, Source: Hds
... j'ajustais l'anneau, Eric faisait comme moi. On se regardait faire l'un l'autre.
Puis le ton devenait un peu plus grave au moment de glisser sa queue dans la cage. C'était un tube aéré, qui permettait une hygiène parfaite ce qui n'obligeait pas le porteur de retirer le dispositif … jamais …
On pouvait garder le dispositif en permanence vingt quatre heures sur vingt quatre sans limite dans le temps. Ça me faisait tout drôle d'y penser. Mais bon c'était juste pour la photo. Et en même temps j'allais satisfaire un peu à ma curiosité. Je prenais une longue inspiration pour tenter de rester calme et pouffais de rire au moment ou je glissais ma queue dans la cage.
Bon c'était pas bien grave, ça marchait quand même. Eric était dans le même état que moi, il se marrait comme un pingouin. Autour de nous toute l'équipe rigolait, on nous donnait la clé sur laquelle il y avait le cadenas. Je glissais le cadenas dans la fente, verrouillais et rendait la clé à l'accessoiriste.
Avec Eric on se regardait dans le miroir. Peu à peu à la demande du photographe on reprenait notre calme et on prenait la pose pour la troisième photo.
Le photographe tenait absolument à ce que la photo soit identique à la première, je veux dire notre position et il nous a fallu près d'une heure pour obtenir un résultat satisfaisant.
A côté de la précédente, dans cette salle d'exposition, cette photo qui au départ m'avait parue amusante prenait un tout autre relief. Dans le regard qui ressortaient ...
... de la photo on pouvait voir maintenant un peu d'angoisse, sur certains visage on croyait pouvoir lire un peu de panique même.
Plus la séance photo avait duré dans le temps plus la question se posait dans la tête des modèles … Combien de temps cela va-t-il durer ? Et si ça devait durer ? On ressentirait quoi si on ne pouvait plus le retirer ?
Certains visages semblaient rassurés, d'autres affolés.
Dans cette seconde salle d'exposition ce n'était plus que murmures. Si dans la première on parlait, on commentait, on ne se privait pas d'exprimer ses impressions à haute voix, dans cette seconde salle on préférait murmurer, seulement murmurer.
Il restait une dernière salle. Avant d'y entrer je me remémorais la suite de la séance photo. Eric et moi nous retrouvions donc, toujours à poil, avec un dispositif de chasteté masculin sur nous. Les deux maquilleurs s'étaient déshabillé et s'approchaient de nous.
Eux ne portaient pas de dispositif de chasteté et déjà ils bandaient. Je sentais la main de l'un qui me caressait le torse en s'attardant sur mes tétons. Déjà je bandais, enfin, déjà je sentais ma queue qui tentait de prendre du volume. Elle poussait contre les parois de la cage qui résistait. La sensation n'était pas vraiment désagréable, c'était seulement bizarre. Je sentais cette pression a la fois forte et douce contre toute la longueur de ma queue.
Forte car le dispositif résistait, douce ça c'était sans douleur. Ce n'était même pas inconfortable, enfin pas ...