La pieuvre
Datte: 28/04/2019,
Catégories:
fh,
cérébral,
totalsexe,
Auteur: Like a Princess, Source: Revebebe
Je suis sur le ventre, étendue sur le lit, la tête enfouie dans mon oreiller, recouverte de mes cheveux ; je somnole, je n’entends rien, je ne vois rien… Mon esprit vagabonde dans un vide lénifiant, je suis sur mon nuage, ailleurs.
Je perçois la caresse sur ma peau si douce qui garnit l’intérieur de mon genou et, dans le même temps, une pression se manifeste dans le creux derrière le lobe de mon oreille droite. Mais tout de suite, c’est ma nuque qui est sollicitée, et simultanément, un mouvement dans l’intérieur de ma cuisse, dans la zone si sensible juste avant la limite de mon intimité. La base de mon sein est effleuré brièvement par le côté, mon gros orteil droit est étiré doucement, sans aller jusqu’au craquement, ma colonne vertébrale est parcourue par un petit train qui se précipite lentement vers la raie de mes fesses. La plante de mes pieds ressent comme un baiser, mon lobe d’oreille gauche est comme mordillé, mon crâne est massé au travers de ma chevelure…
Je suis sous l’emprise de cette pieuvre géante qui a pris possession de mon corps, ses huit tentacules agissant indépendamment les uns des autres, chacun comme doté d’une vie propre. L’un s’enroule autour de ma cheville m’empêchant de remuer ma jambe, l’autre progresse en rampant le long de mon flanc, gravissant mes côtes, un autre encore sinue sur l’arrière de mes cuisses montant inéluctablement vers mon trésor caché que je ne sais protéger, fascinée que je suis par ces mouvements imprévisibles qui ...
... touchent chaque recoin de ma personne. Je voudrais bien bouger, et je le pourrais sans doute lorsque l’un des tentacules délaisse l’un de mes membres pour s’attaquer à une autre partie de moi-même, mais je ne le puis, hypnotisée par ma vulnérabilité, comme la proie sous le regard du serpent.
C’est soudain une action simultanée des huit tentacules qui, en cadence, tous ensemble, me massent les moindres parties de mon postérieur. Sur un rythme lent d’abord qui s’accélère progressivement, inéluctablement. Mes fesses sont caressées, pétries, malaxées, comme par des mains géantes. Voilà que mes globes sont écartés, laissant impudemment ma rosette à nu, légèrement distendue, mais à peine ai-je eu le temps de la contracter pour me protéger que voilà mes hémisphères resserrés l’un sur l’autre pour ne former qu’un fessier unique comme un pâton géant en train de lever chez le boulanger.
Et, d’un seul coup, un bras un peu plus vicieux de la bête s’insinue dans la raie de mes fesses, progresse dans une reptation lente et assurée, frôle mon anus en laissant chacune de ses ventouses, une à une, solliciter cette partie si secrète, pour avancer vers mon minou maintenant trempé. Car – horreur ! – non seulement je ne peux lutter, mais c’est de l’intérieur que mes défenses s’effondrent, abdiquent… Je me rends. Je succombe à cette invasion qui embrume mon esprit en même temps qu’elle fait couler un feu liquide dans mes veines et les moindres cavités de mon anatomie. Tout mon corps n’est qu’une ...