Un jour à part
Datte: 27/04/2019,
Catégories:
fh,
inconnu,
amour,
volupté,
revede,
préservati,
pénétratio,
glaçon,
init,
Auteur: Mélofée, Source: Revebebe
... nuque, ses lèvres frôlent les miennes, plusieurs fois. Son autre main caresse mon bras, ma main, mes doigts. Puis sa langue, juste le bout de sa langue, entreprend une reconnaissance de la forme de ma bouche. J’entrouvre alors un peu mes lèvres. Il en profite pour y pénétrer son organe chaud et si agréable.
Sa main a quitté mon bras pour parcourir mes hanches, le haut de ma jupe, et finir par connaître le grain de ma peau.
De la paume, il monte puis redescend le long de mes jambes. Sa langue est plus entreprenante désormais et ce sont ses doigts maintenant qui caressent la fraîcheur de mes cuisses.
J’ai envie d’ouvrir les yeux, voir quel est cet inconnu qui fait de moi ce qu’il veut !
De ma nuque il vient à mon visage, passe sa main sur mes yeux… Il a compris !
Il m’embrasse le long du cou, et sa main, cette main qui courait le long de mes veines, vient à découvrir un lieu moite et terriblement chaud, le lieu où je veux me perdre juste avec lui, juste là, juste nous, sa langue, sa main et mes yeux fermés…
J’ouvre délicatement mes cuisses, le laisse se perdre sous ce tissu qui lui fait affront. Il le déplace doucement et touche légèrement du pouce mon clitoris. Un autre doigt se faufile le long de mes lèvres et les trois autres se laissent porter par le second.
Je pousse un petit gémissement, car ses doigts sont en moi, et les deux premiers caressent tous les sens de mon excitation.
Je souhaite jouer de mes bras, de mes mains, mais il m’en ...
... empêche.
— C’est juste pour vous. Laissez-vous aller au plus loin… Imaginez-moi comme vous souhaiteriez que je sois.
Sa voix si grave, et mon souffle de plus en plus rapide… Ça y est, je sens mon corps se cambrer dans ses mains. Je ne pense qu’à mon plaisir. Juste ma jouissance qui, je le sens, est proche.
J’ai joui plusieurs fois au creux de ses mains, de ses doigts.
— N’ouvrez pas les yeux, attendez quelques minutes.
Il s’en est allé. Je savais qu’il ne fallait pas que je le suive - du regard.
Je suis restée là, ma jupe en haut des cuisses, l’eau froide n’avait aucun effet tant mon corps était brûlant, ma bouche avait un goût de tentation, ma nuque un goût de provocation et mon sexe un goût d’exaltation.
Lorsque j’ai ouvert mes paupières, je regardai tout droit. Je ne voulais pas savoir qui, que, quoi, dont, où sur cet être qui venait de me faire passer la meilleure après-midi de l’année !
Je suis rentrée, je me suis déshabillée : nue, je voulais être nue, et sentir encore cette tiédeur.
Je suis allée me servir un verre d’eau bien fraîche avec quelques glaçons, puis me suis dirigée vers la fenêtre ; il était peut-être là, à me regarder. Je voulais lui offrir quelque chose.
J’ai alors déplacé mon fauteuil vers la vitre, me suis assise. J’ai placé chaque jambe sur chaque accoudoir et ai pris un glaçon. Je l’ai glissé jusqu’à mon sein. Cette fraîcheur vive me fit sursauter de plaisir. Puis j’ai attrapé un second glaçon. Chaque main, chaque glaçon se faufilait ...