1. Le merveilleux souvenir ramené de Turquie


    Datte: 27/02/2018, Catégories: fh, fplusag, couleurs, asie, extracon, inconnu, handicap, vacances, sauna, fsoumise, hdomine, cérébral, Voyeur / Exhib / Nudisme préservati, confession, Auteur: Elodie S, Source: Revebebe

    ... secrets, j’ai imaginé mainte fois une autre suite, même lorsque mon mari ronflait à mes côtés. Il est devenu pour moiun amant virtuel… Comme je suis un peu en arrière par rapport à lui, je peux le dévisager à loisir. Ses tempes ont blanchi mais, malgré quelques rides, il a toujours ce visage mâle et sportif qui m’avait fasciné. À ses côtés, il y a une grande blonde, plutôt jolie, mais aux traits lourds et vulgaires. Je suis plus émue que je le voudrais de revoir, quatre ans après, mon amoureux éconduit. Les discours traînent en longueur, et l’anglais de certains orateurs est plus qu’approximatif.
    
    Lorsqu’un tonnerre d’applaudissement salue enfin la fin du speech du dernier participant – le responsable de la Turquie – une foule affamée se rue sur le somptueux buffet. Henri me prend par le bras, et commence la tournée des présentations. Une fois de plus, je dois jouer le rôle de l’épouse modèle, de la femme épanouie symbole de réussite. Je n’arrive à retenir ni les noms, ni les nationalités de la plupart des gens qu’il me présente. Nous croisons enfin Fred ; je sens son regard s’illuminer et s’insinuer sans vergogne dans mon décolleté, il est vrai un peu provocant. Il nous présente Catherine, sa nouvelle femme, une française qu’il a épousée il y a trois ans. Tiens donc, ça me rappelle quelque chose, cet attrait pour les françaises… Comme la ronde de mondanités doit continuer, nous décidons au passage de dîner ensemble le lendemain soir.
    
    Le programme desaccompagnatrices ...
    ... (il y a quelques femmes avocates, mais pas d’hommes accompagnateurs pour le programme touristique) est Topkapi et le Grand Bazar pour la journée du lendemain, Sainte-Sophie et la Corne d’Or le surlendemain. Je la connais déjà, mais cette ville me fait vibrer, et j’ai un faible pour l’ancien harem de Topkapi. Son architecture compliquée, ses soupiraux, recoins, issues dérobées, etc., me font rêver à la vie des courtisanes de la grande époque. Combien d’étreintes illicites, de liaisons cachées, de serments amoureux, de délires adultères ont eu lieu dans ce cadre ?
    
    Dans le car, je m’assois à côté de Cathy. Je ne sais pourquoi, je la trouve spontanément antipathique. Je me fais violence, me disant que je suis bien mal placée pour être jalouse de la nouvelle compagne de Fred. Hélas, je ne me suis pas trompée : à aucun moment, elle ne s’intéresse aux merveilleuses histoires de harem que nous compte notre guide, égrillard mais passionnant. Elle se comporte dans le Grand Bazar comme dans Fifth Avenue et trouve tout le temps que c’est mieux à New York où elle réside. Comme la plupart des autres participantes ont des comportements analogues, je quitte le groupe en chemin pour me promener seule… J’aime les odeurs d’épices, les cris des commerçants, l’empressement des turcs dont je me demande toujours s’il traduit un attrait pour mon portefeuille ou pour mes formes. En sortant du Bazar pour trouver un taxi, un moustachu (mais ils le sont presque tous ici) me remet un prospectus sur un ...
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