1. Et après?


    Datte: 26/04/2019, Catégories: ff, jeunes, freresoeur, vacances, amour, volupté, intermast, Oral 69, Auteur: Elvea, Source: Revebebe

    ... Untel. Bien entendu. On se ferait bien apporter un rafraîchissement par sa sœurette. Mais la sœurette en question veut que les rôles soient inversés et on meurt de soif. Elle meurt en premier parce qu’elle a encore plus soif que moi et je vais la chercher au fond.
    
    La piscine excite les foules. On bataille, on se blesse avec le matelas pneumatique (avez-vous remarqué comme les soudures entre les parties supérieure et inférieure piquent ?) on s’agrippe les cheveux, on se lance le ballon jaune en plein visage pour que nos joues soient rouges. Les cuisses se heurtent, les mains s’emmêlent et le brasier naît au creux du ventre.
    
    La piscine enflamme les ventres. Le sang est bouillant, il fait un tour, une main se pose sur le ventre nu, il se glace et refait un tour plus doucement. La paroi abdominale palpite, les cuisses se tendent. L’esprit divague sur mille et une façons de copuler avec sa sœur… mais la piscine affame et fatigue.
    
    Et il est vingt heures et beaucoup de minutes quand on décide d’en sortir. Le ciel s’est couvert. L’atmosphère pèse plus lourd. La lumière aveuglante devient ombre pesante. L’orage est aux portes de la Corse. Les corps sèchent. Et les nanas rentrent dans la salle à manger / cuisine. Un mélange d’attraction venue d’ailleurs et de banals besoins bestiaux attirent, mais aussitôt repoussent les jumelles.
    
    Bon Jovi.It’s my life.
    
    Garance a dû pousser l’amplificateur de la chaîne hi-fi dans ses derniers retranchements. Penchée au-dessus du plan de ...
    ... travail, je débite rapidement un concombre et quelques tomates en tranches fines. Ma sœur sur la musique, virevolte en rythme autour de moi, m’apportant l’huile d’olive et le poivre. Le saladier se colore de rouge et de vert, j’adjoins la touche de jaune avec un poivron tranché en lamelles. Mes mains tremblotent et mon ventre cogne. Je manque d’entailler mes doigts à chaque posé de couteau. Ma sœur sort deux verres du placard et court dans le salon pour nous ramener une bouteille de whisky. La meilleure marque de mon père. Sacrilège dirait-il de le boire dans des verres de cuisine et non issus du buffet des grandes occasions. Garance en verse deux larges portions en continuant de danser comme une folle. Pour chasser les démons ? Pour m’exorciser à distance ? Je remue la salade de légumes et pose en son sein des tranches de mozzarella de façon à ce qu’elles baignent dans l’huile. Alors que ma brunette de sœur s’approche pour me tendre le verre, elle ne peut s’empêcher de coller son bas-ventre contre mes fesses. J’ai parfois envie dans ces instants-là de me retourner et de lui asséner une méchante gifle pour qu’elle évite à tout prix de me lancer sur cette piste-là. L’excitation latente cette fois me fait tressaillir et je me retourne, les mains pleines d’huile, bien décidée à lui assener le coup de grâce. Je plaque mes mains sur ses deux joues et la fixe dans les yeux, elle soutient mon regard, amusée, et je bougonne sur un ton badin :
    
    — On fait à bouffer espèce de petite ...
«12...678...17»