1. Et après?


    Datte: 26/04/2019, Catégories: ff, jeunes, freresoeur, vacances, amour, volupté, intermast, Oral 69, Auteur: Elvea, Source: Revebebe

    ... nombril.
    
    — Tu m’excites.
    
    La phrase claque dans l’air. Les doigts de Garance s’en allant larguer une cerise en bouche suspendent leur vol. Battement de cils. Halètements. Ils reprennent leur voyage et la cerise tombe. Parole humide :
    
    — Toi aussi. Depuis la piscine.
    
    Ma chaise crisse sur le carrelage quand je la recule. Indochine se tait. Le Cd est fini. J’enchaîne :
    
    — Lève-toi !
    
    Elle met pied à terre et se dresse entre la chaise et la table. J’attaque. Elle se retourne pour poser ses fesses sur l’extrême bord de la table. Je plane. Je saute. Mes mains saisissent ses flancs. Là où le tee-shirt s’arrête. Mes doigts électrisent sa peau. Ma poitrine se colle contre la sienne. Elle sent le chlore, le parfum, la cerise, la sueur et d’autres choses plus dramatiques encore. Elle sent l’envie, l’extase, le désir brûlant. Sa peau est braises portées au blanc. Nos poitrines s’unissent. Nos visages se font face. Et je la pousse. Ses fesses glissent vers l’arrière et elle tombe à demi plat dos sur la table. Les assiettes s’entrechoquent, les verres chutent. Mes cuisses entourent ses cuisses, j’abats mon bas-ventre contre le sien. Garance sous Amélie. Position du Kama-Sutra. Je pèse de tout mon poids pour la renverser définitivement contre la table. Elle s’affaisse à plat dos sur le bois. Ses pieds quittent le sol. Je m’allonge comme je peux sur sa poitrine. Mes mains lâchent ses flancs. Je pose mes paumes sur le plat de la table et glisse en avant. Le saladier vide ...
    ... chute et se brise. Celui qui contient les cerises chavire et elles se répandent sous mes doigts. Tout ceci en l’espace de quatre secondes sublimes. Mes lèvres se collent à celles qui mangeaient si sensuellement. Je retrouve leur goût, leur putain de chaleur. C’est atroce. Je mordille. J’agonise. Cerise et salive. Je me régale, je m’abreuve, je m’enivre. Une épée ou plutôt un sabre laser avec les batteries chargées à bloc s’enfonce dans ma chair. Garance m’embrasse. J’embrasse Garance. Nos lèvres se serrent, se refusent et se donnent, s’abandonnent et fusent les unes vers les autres. Nos langues fourmillent. Je la visite, je la travaille, je la fourbis, je l’astique, je la racle. Trois mois. Et ce souvenir si lointain d’un baiser. Mes mains se glissent sous le tee-shirt. Sa poitrine est nue en dessous. Mes doigts agrippent, malaxent, travaillent, creusent, caressent, anéantissent. J’excite ses tétons durcis, je pince, je vrille, je blesse. Elle frétille sous moi. Et j’appuie de tout mon être. Je voudrais peser plus lourd encore pour l’étouffer. La capturer. La tuer là. Tout de suite. Mes mains redescendent, quittent le tee-shirt et glissent entre le haut du pantalon et le tissu de la culotte. Je tire, j’arrache. Je pousse Garance du bas-ventre pour la faire s’allonger encore plus à plat sur la table. La bouteille de whisky s’arrête au bord du gouffre. Je l’attrape, je dévisse le bouchon et je libère la bouche de ma sœur. On boit. De larges lampées. Et la bouteille tombe sans se ...
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