Ô miroir, mon beau miroir - Histoires de Sexe

Ô miroir, mon beau miroir

Chapitre I

Après s’être décrite minutieusement, il lui restait à écrire son annonce. Qu’allait-elle mettre ? Elle n’avait pas d’inspiration.

Tiens ! Si !

À dompter…

Ça suffirait !

Suivant l’exemple de certaines de ses copines célibataires, Jasmine tentait le coup. Au fond, c’était gratuit et elle était cachée derrière son écran d’ordinateur. Si elle le voulait, elle pouvait rester anonyme.

Cela faisait maintenant quatre mois que le monde dans lequel elle vivait s’était écroulé. Son ami l’avait quittée pour une autre, après cinq ans de relation. Il l’avait quittée au moment où ils envisageaient de sauter le pas des fiançailles. Sa vie avait été claire et simple. Il n’y avait personne d’autre que lui, ils allaient se marier et faire beaucoup d’enfants… pfft… Comment avait-elle pu être aussi naïve ?

Après la rupture, elle s’était sentie comme un trapéziste qui tombe sans filet. La chute… Une grande insécurité… Et puis, bizarrement, ce sentiment d’insécurité s’est transformé peu à peu en sentiment de liberté : l’excitation du trapéziste qui saute justement sans filet.

Après deux mois de pleurs, de remise en question, de bilan, elle eut, soudainement, un déclic : je suis libre !! Elle avait enfin fait son deuil.

Elle commença à sortir très souvent, à prendre conscience de sa féminité, de l’effet qu’elle faisait aux hommes qu’elle rencontrait. Mais elle n’était pas encore prête à sauter le pas. Elle avait l’impression d’être redevenue une vierge ...

... effarouchée. Cela faisait tellement longtemps qu’un autre homme ne l’avait pas touchée.

Après avoir écrit son annonce, ces deux mots – «À dompter… » - elle sentit comme une douce chaleur dans son entrejambe. Elle se leva et se positionna, debout, devant son miroir. Elle se trouvait jolie.

Jasmine avait 26 ans. De taille moyenne, mince, elle avait les cheveux châtains courts et des mains particulièrement gracieuses. Son visage ovale était mis en valeur par une belle bouche pulpeuse et de grands yeux d’un bleu profond qui changeaient de nuance avec ses changements d’humeur. Son visage dégageait quelque chose d’angélique, mais son regard pouvait prendre des airs pervers qui contrastaient avec sa bouille enfantine.

Elle se regardait dans le miroir. Elle remonta doucement sa main droite, touchant ses lèvres de ses doigts. Son regard se fit plus intense. De bleu clair, ses yeux devinrent bleu foncé. Sa main gauche se posa sur sa poitrine. Ses seins étaient de taille moyenne, en forme de poires et d’un blanc laiteux. Rapidement ils durcirent sous sa petite nuisette noire. Des deux mains, elle commença à pétrir ses seins qu’elle sortit de la nuisette. Ses tétons, rose clair, étaient durs, pointant orgueilleusement. Elle mouillait de plus en plus. Une de ses mains descendit vers son ventre, lentement, puis descendit encore vers son sexe. Son majeur, jouant d’abord avec les petites bouclettes de poils, entama une légère caresse du clitoris. Elle n’en pouvait plus, elle avait envie de ...