Une visite surprise - Histoires de Sexe

Une visite surprise

... peut-être la poubelle qui fait bip… bip… bip… Ou…
— Non… C’est tes belles jambes, minou, coupai-je un peu essoufflé.
— Oh ! fit-elle en levant la gauche bien droite vers le plafond orteils pointés et le reste de son corps bascula sous l’eau, elle eut juste le temps de fermer la bouche. Je ne vis plus que de la mousse et une longue jambe musclée comme aux olympiques. Sa coupe de vin était sur le sol. Ouf…

Tant pis, je laissai les produits à portée de main et filai tombant nez à nez avec l’autre déjà dans la salle de bain. Hi ! Retour au lit le souffle court en la poussant par les boules.

Mais en passant devant une des fenêtres, sous la lumière lunaire je vis qu’il y avait un attroupement devant l’auberge. Les recherches s’organisaient. Tant pis.

Je renfilai ma bite dans la zombie un peu pressé d’en finir et commençai à m’agiter comme un petit mulot effrayé bien agrippé à ses épaules. C’était étrange et très excitant de penser qu’elle dormait, mais éveillée, enfin, je n’en étais pas vraiment sûr, il y a quand même des limites à être somnambule. Et si c’était vrai et si elle se réveillait… Stop. Petit moment de panique. Tout de même perplexe, je me remis à la besogner d’autant plus qu’elle semblait apprécier et puis je me disais que si le mari la surprenait à le tromper, c’était bien pratique de prétendre dormir, enfin pour elle, pas pour l’amant.

Elle était bien mouillée à présent, ma bite allait et venait de plus en plus vite, je haletais contre sa joue ...

... et…

— Paul !

Gros soupir.

— Ouiii !
— C’est la dernière fois que je te dérange, mais j’ai faim, je sais que tu manges, je te connais.
— Je manque mon film, minou !

L’autre croisa ses pieds sur mes reins.

— Tu l’as vu cent fois. J’ai le ventre qui gargouille, mon chou.

Bite malheureuse qui sort à nouveau d’un vagin bien accueillant, mais impossible de me lever. Les filles ont les jambes plutôt fortes. Je dus forcer pour m’en extirper, mais elle m’agrippa par la queue pendant que je débarquais du lit.

Outch !

« Elle a dû me la rallonger d’un bon pouce et gratis en plus ! » me dis-je en y enlevant ses petits doigts potelés.

Je courus pour apporter le plateau à Marie, mais…

— Pis soif… Le vin est délicieux.

Je reculai, Miss zombie revenait. Je la repoussai du cul, pris la bouteille de blanc et rentrai dans la salle de bain le cœur battant.

— T’es un amour ! dit-elle la face pleine de mousse, les cheveux détrempés et les yeux tout rouges. Pose ça par terre, mon beau.
— OK.
— Pis en sueur et toujours bandé ! Hum, t’as hâte de me masser, mon petit cochon ! fit-elle en plissant le nez et les yeux. Moi aussi, on l’a pas fait depuis… eh… une bonne semaine, Paul, tes mains sont si…
— J’ai chaud, poupée, à tantôt.
— Hum, j’espère que t’es en forme,j’ai ben le goût. Tiens, la porte s’ouvre toute seule. Y a peut-être de l’activité paranormale ici, Paul, tu devrais peut-être aller chercher l’équipement dans le camion. Mais pas tout nu, hum !

Petit rire ...