Hamburgers, orgasmes & E.T.
Datte: 24/04/2019,
Catégories:
2couples,
copains,
Oral
69,
pénétratio,
double,
sf,
Auteur: Dr Lamb, Source: Revebebe
... qui se produisait. Il ne réalisa que quelque chose clochait qu’au moment où Jennifer s’effondra devant lui, le corps agité de convulsions.
— Il faut qu’on se barre ! hurlai-je.
Je sautai sur mes pieds.
— Max, ça a recommencé, tu vois ! J’ai encore eu une vision ! Il faut qu’on se barre, quelque chose se prépare !!
Il jeta vers moi un regard un peu engourdi.
— Max !
Je l’attrapai par les épaules et le secouai. Il restait amorphe, sans réaction, comme vidé de ses forces. La brune émit soudain un bruit rauque qui semblait venir du plus profond de ses entrailles. Un étrange liquide rosâtre sortait de ses narines.
— Putain, Max ! Barrons-nous d’ici !
Je tentai de le lever de force. Il ne tenait pas sur ses jambes et s’écroula par terre, et il était trop lourd pour que je puisse le retenir. Jennifer, près de lui, avait également un liquide rosâtre et épais qui coulait de ses oreilles. Elle beuglait comme un animal. Épouvanté, ne sachant que faire, je reculai et me retrouvai dos au mur. Le marteau se trouvait à l’entrée de la cuisine, gisant sur le sol. Avant que je ne puisse esquisser un mouvement, la brune tomba au sol, convulsant violemment, le liquide étranger sortant de ses narines, oreilles et bouche. Une flaque bourbeuse ne tarda pas à se former près de son visage, dégageant une curieuse odeur de vinaigre.
— Mais c’est quoi ça ?
Jennifer subissait le même phénomène. Une épaisse flaque rose se formait en sortant de ses orifices. Cela semblait ...
... vivant. Je compris alors que c’était la chose qui enveloppait son cerveau, comme je l’avais vu. Mais pourquoi sortait-elle ?
— Pour mieux te manger, mon enfant… me murmura une petite voix dans un recoin de ma tête.
Je vis alors que chaque « flaque » semblait prendre de la consistance. Elle semblait gonfler, et était agitée de petites pulsations, comme un cœur.
Et chaque flaque se divisait en deux.
Mon cœur rata un battement.
Une pour Max. Une pour moi.
La peur me paralysait. Une masse de chair en pleine formation semblait se déplacer vers mon ami, qui gisait hagard sur le sol. Et une autre se déplaçait lentement vers moi.
— Non…
Incapable de fuir. Comme scotché au mur.
Jennifer et sa collègue étaient conscientes. La brune releva légèrement la tête, des larmes dans les yeux. Jennifer, qui avait roulé sur le dos, poussa un gémissement. Elles semblaient incapables de se relever.
Je n’allais tout de même pas rester planté là, à attendre que ce truc remonte le long de mon corps et ne s’empare de ma cervelle ! Mais que faire ? Tenter de tuer ces trucs, pour libérer les filles ? Mais les tuer comment ? Avec le marteau ? C’était quoi déjà, la chanson ?Si j’avais un marteau, je cognerais le jour, je cognerais la nuit… Un rire hystérique et caquetant s’échappa de mes lèvres. J’allais perdre la tête si je restai là, à observer ces extra-terrestres.
— Bordel de merde ! hurlai-je en m’élançant sur l’une des masses de chair.
Comme un gosse surexcité, je ...