1. Première soirée royale


    Datte: 26/02/2018, Catégories: Entre-nous, Les hommes, Auteur: FED ERIC, Source: Hds

    A notre arrivée en son hôtel et le bel émoi que l'annonce de mon élévation au rang de baron avait provoqué, le duc de Joyeuse m'a prévenu que dorénavant, appartenant au roi , je devrais me méfier de tous les courtisans. L'honneur que je venait de recevoir allait faire des jaloux non par le titre mais parce qu'un manant à peine décrassé (je ne parle pas de nettoyage) Etait élevé ainsi et serait au plus prés du roi à son coucher. De purs mâles auraient pris ma place quite à perdre la virginité de leurs fesses.
    
    Joyeuse (il m'avait dit de l'appeler ainsi étant de sa mesnie et proche au plus que je puisse l'être) m'a averti que le roi était assez mal allant , ne faisant que peu d'exercices, il prenait plaisir à écouter ceux des autres, n'allant jamais plus loin que la familiarité de parole. Je devrais l'amuser en rendant mes aventures moins sombres qu'elles avaient été.
    
    Dans son hôtel il avait comme gardes de robustes suisses qui n'étaient pas abonnés à nos jeux , vivant entre eux et allant aux étuves quand le besoin de la chair se faisait senir. Ils trouvaient là d'acccortes ribaudes aux larges tétins qui leur rappelaient leur pays natal. Vivait aussi à l'hôtel mais dans une autre aile, son épouse Marguerite de Lorraine -Vaudémont parente lointaine du roi de Lorraine et demie soeur de la reine de France. Le duc ne faillait pas de la visiter régulièrement. Mariage sans doute heureux mais infructueux le duc préférant les fesses au con. Une quantité de petites gens s'occup ...
    ... aient de petites taches sans gages mais avec la certitude de dormir à l'abri et le ventre plein.
    
    Nicolas le petit page faisait partie de ces petits personnages familiers, quasi inutiles sinon au déduit des gentilhommes de la mesnie (la maisonnée). Il se mit de lui même à mon service et le trouvant babillard , gai et propre, j'acceptais sa compagnie qui me permettait souvent de commettre des impairs. L'honneur du duc rejaillissant sur nous , nous nous devions d'être aussi chatouilleux que lui sur de petits propos sans conséquence mais qui pour lui équivalait à un chamaillis se terminant par un duel.
    
    Nicolas avait aussi l'avantage de me chauffer le lit, et réchauffer mon vit de ces orifices toujours disponibles ainsi que mes fesses quand elles se trouvaient insatisfaites. Le drôle aimant le lit et tout ce qui va avec. Ma vie de courtisan a commencée au Louvre ou il fallait absolument se montrer et être vu. Sans être connu comme archi mignon tel le Duc , le fait d'être quasi le dernier à voir le roi le soir me faisait jalouser. J'entendais de fraîches caillettes et de solides matrones parler entre elles , pas fort mais j'avais une bonne ouie et de temps en temps je prenais un malin plaisir à leur demandait qui les foutaient, elles. Cela m'a valu des cris de poules effrayées et quelques duels mais étant le plus souvent l'offensé ,je pouvais choisir le fleuret avec lequel je piquais si souvent que j'ai été appelé la guèpe. Je ne tuais point mais mettait ainsi !es adversaires ...
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