Pour ne pas tout perdre
Datte: 20/04/2019,
Catégories:
fh,
couple,
Oral
Auteur: Brigitte Provence, Source: Revebebe
Depuis quelques années, je m’étais installée dans mon douillet petit confort. Les gosses étaient déjà grands, et je flânais entre un boulot pas trop prenant, et un mari plutôt bosseur. Il était cadre dans une grande boite, et faisait pas mal d’heures. Il lui arrivait même de rentrer vers 21 heures de temps en temps.
Nous avions une femme de ménage, aussi, je passais les trois quarts de mon temps à bouquiner pas mal de magazines de mode, mais également beaucoup de romans. Mon mari était certes indifférent à mes charmes, mais je ne m’en inquiétais plus depuis longtemps. Il est vrai que j’avais perdu la ligne de mes vingt ans, et ma libido s’était ternie également.
C’est tout à fait par hasard que je ramassai un de ses slips, qui était tombé de la corbeille. J’allais l’y remettre, lorsque je sentis une odeur qui ne me laissa aucun doute. Mon mari me trompait.
La chute fut violente. J’atterris soudain du haut de mes nuages. Ce n’était plus vraiment de l’amour que j’avais pour lui : de la tendresse certes, et encore… Pourtant, je fus rapidement atterrée à l’idée de tout ce que je pouvais perdre. Mon boulot était tranquille mais pas vraiment bien payé. Je me voyais mal recommencer ma vie à cinquante ans.
Il me fallu toute l’après-midi pour arriver à me calmer. Le sentiment d’une catastrophe m’habitait, et je ne pouvais en détourner mon esprit. Bien sûr, je ne mangeai pas le soir, et j’allai me coucher inhabituellement tôt. Sans arriver à dormir, j’essayais d’imaginer ...
... quand est-ce qu’il pouvait me tromper. Je ne me souciais guère de savoir qui cela pouvait être, cela ne changeait pas grand-chose à la question.
Lorsqu’il vint se coucher, je fis semblant de dormir. De toute façon, je ne pense pas qu’il aurait cherché à savoir si je dormais vraiment. Il m’apparu évident que c’était le mercredi qu’il me trompait. C’est ce soir-là qu’il rentrait tard quand cela lui arrivait. Mais je sentais bien aussi que si je lui en parlais, il n’hésiterait pas à provoquer un clash. Longtemps, je veillai en essayant de savoir comment réagir. Quant à lui, il dormait paisiblement : allongé sur le dos.
C’est alors que j’eus une idée. Il n’était plus tout jeune, il me suffirait de le soulager régulièrement pour qu’il n’ait plus trop ni envie ni les moyens de s’occuper d’une autre. Mais comment aborder la chose. Je me doutais bien que physiquement, je ne ferais certainement pas le poids face à sa maîtresse.
Je passais plusieurs nuits ainsi, à la fois à attendre la nuit du mardi au mercredi, à la fois pour arriver à mettre mon approche au point. Je sentais bien que si je l’approchais d’une manière classique, tendre, câline ou même sensuelle, il me fuirait certainement. Il me fallait en quelque sorte lui forcer la main, presque le violer.
La nuit fatidique venue, j’attendis avec beaucoup d’inquiétude qu’il s’endorme. J’attendis même le milieu de la nuit pour que son sommeil soit le plus profond. Fort précautionneusement, je glissai ma main vers son sexe, ...