1. Delilah Desire : le début de la fin


    Datte: 14/04/2019, Catégories: ascendant, grosseins, groscul, bizarre, Voyeur / Exhib / Nudisme nonéro, fantastiqu, sorcelleri, fantastiq, Auteur: Talaff, Source: Revebebe

    ... pages, qui entra, tête baissée et mains jointes.
    
    — Vous avez besoin de quelque chose, ô divine Maîtresse ? demanda le vieil homme en tremblant de terreur.
    
    Visiblement, il avait vu Liteh fuir, et la petite crétine était allée ébruiter l’humeur massacrante de la maîtresse de guerre.
    
    — Oui. Va chercher mon père. Fais-le venir ici.
    
    Le vieil homme hocha la tête et disparut.
    
    Depuis sa victoire à Erolt et les retrouvailles qui avaient suivi, Delilah avait évité son père. Celui-ci s’était joint à son armée, mais la jeune femme était volontairement restée loin de lui, entourée par Koloss, Lacker et ses autres gardes les plus proches, afin de ne pas avoir à se confronter à ce père retrouvé avant d’y être parfaitement prête. Elle avait peur de ce qu’elle ressentait à son égard, de ce qu’elle pourrait lui dire ou lui faire… Mais elle était prête, désormais. Et tant qu’elle n’aurait pas réglé cela, elle ne serait pas sereine pour reprendre sa conquête du monde.
    
    On frappa à sa porte, qui s’ouvrit avant qu’elle ait pu répondre.
    
    Son père entra.
    
    Un homme âgé désormais d’au moins cinquante ans. Des cheveux mi-longs gris, ramenés en arrière. Un corps de guerrier un peu usé, mais toujours massif, musclé, noueux. Un visage anguleux, ponctué d’une barbe gris sombre. Il avait changé, mais Delilah le reconnaissait sans aucun souci. La dernière fois qu’elle l’avait vu elle avait cinq ans, et pourtant, c’était lui. Il souriait, et ses yeux bleus semblaient sûrs d’eux. ...
    ... Delilah, toujours assise sur le bord du lit, ne parvint pas à soutenir le regard de son géniteur.
    
    — Enfin ! Je désespérais de pouvoir discuter avec ma petite fille ! dit-il en s’approchant du lit, toujours habillé de ses vêtements de guerre.
    — Je pensais que tu étais mort, dit Delilah d’une voix faible, presque tremblante.
    — Je ne l’étais pas, répondit Kérol en s’asseyant aux côtés de sa fille. Après ma défaite et ton enlèvement, j’ai erré dans tout le pays. J’étais désespéré. J’ai plusieurs fois essayé de me tuer.
    
    Il ne souriait plus, et son visage vieilli et dur semblait sincère.
    
    — Petit à petit, j’ai réussi à reprendre goût à la vie. Je suis devenu mercenaire. Je me suis vendu à différentes armées, afin de survivre et de continuer à me battre. La guerre, c’est ma vie. Cependant, jamais je ne me suis allié à Nargulh, et j’ai tué bon nombre de ses soldats.
    
    Delilah grogna son approbation, la teintant d’un soupçon de moquerie, ses yeux toujours baissés. Elle se leva, et se dirigea vers sa garde-robe. Elle ne se sentait pas capable de rester plus longtemps assise juste à côté de son père. Celui-ci resta assis sur le lit, et regarda sa fille s’éloigner dans la pièce. Elle avait bien grandi… Il ne put retenir ses yeux d’admirer la démarche chaloupée de Delilah, ni son sexe de gonfler à cette vision.
    
    — Pourtant, tu n’as pas tué ceux qui ont décimé la tribu. Ceux qui m’ont enlevée.
    
    Elle se déshabilla, sans façon, habituée qu’elle était depuis vingt ans à paraître nue ...
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