Erotisme et poésie (1) : RONSARD : « Plût-il à Dieu» (Ronsard)
Datte: 13/04/2019,
Catégories:
BDSM / Fétichisme
Auteur: Olga T, Source: Hds
... leur désir. Ils témoignent de la force de nos sentiments. Ils créent chez moi une sorte de frisson, de désir, car les mots, surtout prononcés par celui ou celle qu’on aime, sont érotiques.
Pour démarrer cette nouvelle série de textes, j’ai choisi un poème de Ronsard, qui rend hommage à la beauté des femmes et à l’un de leurs atours, objet de désir, leur poitrine.
RONSARD : « Plût-il à Dieu n’avoir jamais tâté »
Pierre de Ronsard (1524-1585) est considéré comme le prince des poètes et le poète des princes. Il a laissé une vaste œuvre et a abordé de nombreux thèmes.
J’ai retenu ce magnifique poème, issu du « Premier livre des amours », écrit en 1552.
Je l’ai choisi car ces vers sont un magnifique hommage à cet élément essentiel de la féminité qu’est la poitrine.
Dans mes textes autobiographiques, j’ai souvent parlé de mes seins.
Je les ai toujours trouvés petits, mais j’ai très vite constaté qu’ils provoquaient le désir des hommes. J’ai donc toujours aimé quand les hommes les « matent » et donc, dès l’adolescence, j’ai préféré les décolletés provocants et rechigné à porter un soutien-gorge.
Cela m’a toujours poussé à choisir des vêtements comme des tee-shirts échancrés, des chemisiers translucides et souvent mal boutonnés ou encore des robes au décolleté vertigineux. Cet exhibitionnisme a naturellement été particulièrement encouragé par Philippe, y compris lorsqu’il a choisi pour nos deux mariages, et surtout le premier, des robes aussi magnifiques ...
... qu’indécentes.
Oui, si je le pouvais, je me promènerai, en été du moins, torse nu et je suis évidemment une adepte du topless sur les plages et j’aime beaucoup les plages nudistes.
L’autre chose que j’ai constaté dès ma puberté, c’est l’extrême sensibilité de mes seins, une de mes zones les plus érogènes. J’aime les caresser et triturer mes tétons quand je me livre aux plaisirs solitaires. Ils expriment mon excitation, en particulier mes tétons qui se dressent, se durcissent quand j’ai envie. Pour un observateur attentif et surtout pour un amant qui me connait bien, c’est un signe qui ne trompe pas. J’aime surtout quand mes amants s’occupent longuement de mes seins, les caressent, titillent mes tétons, les sucent. L’excitation monte en moi et je n’ai plus qu’une envie, celle d’être baisée.
C’est ainsi que Rachid, que je ne connaissais pas mais qui avait été bien renseigné par Philippe, a pu vaincre ma résistance et faire de moi ce qu’il voulait dans l’ascenseur de notre immeuble (voir « Philippe, le mari candauliste et Olga, l’épouse hypersexuelle (10) : Rachid et Olga », paru le 1er janvier 2017)
J’ai donc choisi un poème de Ronsard qui rend hommage aux seins des femmes
« Plût-il à Dieu n’avoir jamais tâté
Si follement le tétin de m’amie !
Sans lui vraiment l’autre plus grande envie,
Hélas ! ne m’eût, ne m’eût jamais tenté.
Comme un poisson, pour s’être trop hâté,
Par un appât, suit la fin de sa vie,
Ainsi je vois où la mort me convie,
D’un ...