Mon coeur saigne (2)
Datte: 25/02/2018,
Catégories:
Divers,
Auteur: cocolst, Source: Xstory
J’arrête d’espérer. Tous les deux c’est fini, je l’accepte enfin. Il m’en aura fallu du temps. Mais tes mots, lancés sans les enrober, m’ont fait du bien. La colère m’a cependant gagné. Je la laisse exploser un moment, elle se calmera, elle est dirigée uniquement contre moi.
J’aimerais te rejeter la faute ; je voudrais te traiter de monstre. Ce n’est pas possible : je sais qui tu es. Quel dommage que des femmes comme toi soient si peu nombreuses. A moins qu’elles ne se cachent, elles restent cependant difficiles à trouver. Mais pour trouver, faut-il chercher ? Je ne t’ai jamais cherchée, je ne savais même pas que tu existais. J’ai eu de la chance.
J’ai eu une chance folle de tomber sur toi. Tu t’es livrée corps et âme à moi. Je t’ai révélé sans aucune peur, ni pudeur, tous mes secrets, et tu ne m’as jamais jugé. Tu as toujours été douce et attentionnée. Tu t’es laissée aller dans mes bras ; tu m’as offert plus que ce que je ne pouvais espérer.
Alors voilà, je ne passerai pas par une phase où je te haïrai. Tu as su me blesser, mais jamais en pensant à mal, jamais en le faisant exprès. Nous ne deviendrons pas ami ; nous avons trop partagé pour y arriver. Je serai cependant toujours là en cas de besoin, en cas d’envie, même si c’est juste pour discuter. Je serai toujours là pour toi, il suffit juste de demander.
Mon cœur saigne ; tu tentes de t’en échapper. Mais tu es maintenant dans mes gênes, plus jamais je ne t’oublierai. Les gouttes qui tombent sur ce sol ...
... noirci ne sont que l’amour que j’ai pour toi, et qui disparaît un petit peu à chaque fois. Ton souvenir reste cependant là, bien gravé, il ne partira jamais. Et s’il essaie, je l’en empêcherai. Je ne veux pas oublier cette personne qui est arrivée au bon moment dans ma vie. Je ne t’oublierai jamais, même si un jour je pourrais en avoir envie.
J’avais imaginé plusieurs fois finir ma vie avec toi, tous les deux côte à côte. J’avais imaginé vivre ensemble, former une nouvelle famille. Je voyais déjà notre maison, la voiture familiale qu’il aurait fallu acheter, vivre en harmonie et crises de nerfs auxquelles nous n’aurions pu échapper. J’aurais aimé marcher à quatre-vingts ans en te serrant la main, nos doigts entrelacés, comme il y a encore peu, se volant un baiser. Mais cette vie n’existera pas. Rêve futile, qui ne mérite même pas d’exister. Il était cependant très beau à regarder. Je souris rien que d’y penser.
Je suis perdu, je dois avancer. Mais le chemin que j’ai commencé à emprunter s’est effacé, a disparu, n’a peut-être jamais existé. Je ne sais pas quelle route prendre, je ne sais pas où aller. Je vais devoir marcher sans savoir où je vais me diriger et sur quoi je vais tomber.
Je rencontrerai d’autres femmes, je n’imagine pas les choses autrement. Je leur donnerai mon corps si elle m’offre le leur, mais n’auront jamais mon âme. Mes mains parcourront leur peau, s’insinueront en elles. Je les ferai gémir, je les ferai jouir à en réveiller tout le quartier. Tu m’as ...