Carole
Datte: 09/04/2019,
Catégories:
Accouplements Érotiques,
Auteur: byTheFrenchGuy, Source: Literotica
Carole est éprise de son corps. Souvent, je l’observe, à la dérobée, qui cherche son reflet dans le moindre miroir. Elle sait sa beauté et comment en user pour aguicher, tenter, séduire, exciter. Et si parfois elle cache ses formes sous des tenues ordinaires, c’est pour mieux se dévoiler à elle-même. Car je sais son secret. Moi, l’infortuné, qui convoite son corps sans pouvoir la toucher. Comme à tous ceux qu’elle attire dans les rets de sa séduction, elle me refuse le plaisir de lui en donner. C’est une solitaire. Elle seule est à ses yeux digne de lui prodiguer les caresses qui la transportent.
C’est un jeu, érotique, pervers, empreint de désir, de jouissance et de frustration auquel nous nous livrons. Entièrement vêtue, elle m’accueille et lentement, incidemment, elle s’effeuille au fil de la conversation. Assise face à moi, elle croise et décroise ses jambes, m’offrant des visions éphémères de son intimité. Plus tard, elle s’approche de moi, lève les bras comme pour s’étirer. Mais c’est pour mieux me faire admirer la perfection de ses seins.
Tout ce manège sans cesse renouvelé, aiguise notre désir. Le mien pour elle, le sien pour elle-même. Et puis vient le moment où, lassée du jeu ou trop excitée, elle me laisse là, sans explication, en s’arrangeant toujours pour me laisser croire qu’elle va revenir à l’instant suivant. Après de longues minutes, qui me paraissent plus longues encore, je m’aperçois à nouveau qu’elle m’a dupé.
Je me lève et je la cherche. Elle ...
... semble prendre un malin plaisir supplémentaire à s’isoler chaque fois dans un endroit différent. Assise sur le siège des toilettes, la porte grande ouverte ; flottant dans un bain de mousse ; appuyée contre un chambranle… Je n’ai pas à aller bien loin car je la découvre occupant le centre de la table de la salle à manger. Allongée, presque nue, bras et jambes écartés comme pour s’accrocher aux bords qu’elle peut à peine atteindre.
Une fois, essayant de lui résister, je m’étais assis à sa tête, au bout de la table. Elle ne fit qu’en sourire et m’ignorer de plus belle. Elle ne me jeta un regard qu’une fois son désir assouvi, fait de dédain et de moquerie mêlés.
Cette fois, je me place à ses pieds, le regard attiré par son sexe. Ses seins se dressent fièrement et j’en imagine la dureté des pointes sous mes doigts. Les yeux fermés, sans esquisser le moindre mouvement, elle pourrait sembler dormir s’il ne se dégageait de son corps une tension érotique, une pulsation sourde et lente, palpable dans l’air qui l’environne. Un frémissement parcourt son ventre, une ondulation imprécise qui peu à peu prend la forme d’un mouvement lent et rythmé. Elle roule son pubis d’avant en arrière et de bas en haut et je visualise en esprit le fantasme qui occupe le sien, le sexe tendu auquel elle offre sa vulve. A mesure qu’il la pénètre, l’excitation la gagne. Son souffle s’accélère, ses ongles acérés semblent vouloir s’enfoncer dans le bois vernis. Son corps s’échauffe peu à peu et je vois ...