Série sur Les ratés et/ou les regrets (3)
Datte: 07/04/2019,
Catégories:
Erotique,
Auteur: Yanos, Source: Xstory
... littérature. La partie commence, je ne sais pas si vous avez déjà joué à ce jeu, mais c’est assez amusant, il faut savoir mentir, savoir embobiner, accuser, dénoncer, se défendre...
Et ce soir, c’est particulièrement bien parce que je suis proche de ma jolie rouquine. Au cours de la partie, je lui glisse quelques compliments en toute discrétion, et en confiance, je tente de poser ma main sur sa cuisse. Elle attrape ma main et je m’attends à ce qu’elle la dégage. Je la regarde, elle me jette un regard noir me faisant présager le pire. Puis, elle se met à sourire et desserre la pression de sa main sur la mienne et se met même à me la caresser de ses doigts fins. Le reste de la soirée va être un long jeu continu de regards et de mots plus ou moins coquins et d’attouchements plus ou moins audacieux par-dessus nos vêtements. Nous avons été d’une discrétion presque parfaite. Seuls, William et la copine D’Annabelle située toute proche d’elle se sont aperçus de quelques trucs.
Au moment des « au revoir », nous échangeons un léger smack imperceptible pour le reste des autres convives. Nous rentrons à pied avec Clémence, et sur le chemin du retour, j’envoie un texto à la coquine rouquine : « A suivre...» Auquel elle répond dans la minute par un simple : « Vivement la suite alors...» Mais la suite je ne vous la raconterais pas, en tout cas, pas aujourd’hui.
Nous rentrons et nous ne tardons pas à nous mettre au lit. Nous dormons dans le même lit, on se connaît depuis ...
... longtemps. Pas de problème. Allongé dans le noir, je me laisse envahir par les souvenirs de la soirée : le visage d’Annabelle, son regard, nos échanges, le contact de sa peau sur la mienne, les promesses à venir... Je me sens émoustillé et il s’ensuit une petite réaction physique au niveau de mon entrejambe, rien de trop, mais significatif quand même. Je suis bien, je voyage dans les images d’un hypothétique futur coquin. Quand, soudain, je sens qu’une peau frôle la mienne, j’entends un « Tu dors ? », puis je sens qu’une main passe dans mon boxer et saisit mon sexe qui commençait déjà à durcir un peu et qui, flatté de cette prise manuelle étrangère, se raidit encore un peu plus. Soit mon rêve est très réaliste, soit je suis en train de me faire toucher par Clémence. Je reviens à la réalité et je lui réponds « Non non, je ne dors pas, mais tu fais quoi là ?
— D’après toi, dit-elle, coquine...
— Oui, j’ai bien compris, mais je n’ai pas envie, moi.
— Ce n’est pas ce qu’il dit lui, rétorque-t-elle alors, en accentuant la pression sur mon sexe.
Le problème c’est que chez moi, l’érection est assez mécanique ; parfois un simple contact, ou un frottement, même pas nécessairement par quelqu’un d’ailleurs, le frottement du drap peut suffire par moments, ou être allongé dans le sable également. Bref, c’est assez clair, le contact paraît efficace, mais il ne traduit en aucun cas mon envie de coucher avec elle. Et là, il me faut expliquer à mon amie que je bande oui, mais que je n’ai ...