1. L'envol du Papillon


    Datte: 24/02/2018, Catégories: f, extracon, nympho, Collègues / Travail cérébral, Voyeur / Exhib / Nudisme noculotte, coprolalie, confession, bourge, Auteur: Francesco, Source: Revebebe

    Je ne marche pas, je vole. Comme une adolescente se rendant à son premier rendez-vous amoureux. L’air printanier est léger, frais et parfumé, même si nous sommes en plein centre ville. J’ai l’impression d’avoir rajeuni de quinze ans, je me sens belle, libre, heureuse. Totalement épanouie, enfin.
    
    Pour la première fois, ce matin, j’ai osé. Osé troquer mes sempiternels tailleurs-pantalons noirs pour un autre genre de tailleur, noir aussi, mais nettement moins conventionnel. Oser remplacer les petites bottines pointues, aux talons raisonnablement hauts, par des escarpins dont les aiguilles en métal doré me font gagner dix bons centimètres. Oser enfin, surtout devrais-je dire, laisser au placard les jolis dessous de dentelle qui voilent et emprisonnent habituellement les parties intimes les plus sensibles de mon corps. Oui, à part l’étroit porte-jarretelles qui ceint ma taille et tend sur mes cuisses les bas de nylon gris, je n’ai rien sous mes vêtements.
    
    Dans l’échancrure de la veste très cintrée et épaulée, les poires lourdes de mes seins vibrent à chaque attaque du talon sur le bitume et oscillent, libres de toute retenue. Mes tétons dardent en se frottant contre la soie du fin chemisier, envoyant des ondes de désir au creux de mes reins. Et la douce brise qui s’insinue sans difficulté, tant elle est courte, sous la jupe moulante comme un gant, caresse mon sexe nu et intégralement épilé. Le frottement de mes cuisses, au rythme de la marche, provoque un discret mais ...
    ... explicite crissement électrique dont je ressens les effets jusqu’au fond de mon ventre. Impossible de ne pas me rendre compte que je suis humide.
    
    Tout à l’heure, dans le métro, un homme ordinaire, ni laid ni beau, ni vieux ni jeune, s’est assis face à moi. Il n’y avait que nous deux sur la plate-forme, chacun sur son strapontin. Quand, machinalement, j’ai croisé les jambes, les pans de mon imperméable ont glissé sur les côtés, dévoilant dans leur quasi-intégralité mes cuisses. J’ai bien vu ses yeux s’allumer au spectacle que je venais de lui offrir. Je n’ai rien fait pour l’en priver, poussant le vice jusqu’à me tourner légèrement de trois-quarts pour lui offrir une meilleure vue qui, je n’ai pas été jusqu’à le vérifier, devait très certainement révéler que je ne portais pas des collants et que mes bas ne tenaient pas tout seuls. Il m’a remercié d’un sourire, que je lui ai rendu, et quand je suis descendue de la rame j’ai senti qu’il hésitait un court instant pour savoir s’il devait ou non me suivre, prolonger son fantasme et, qui sait ? avoir le courage de m’aborder.
    
    Il n’en a rien fait, il a bien fait. Car je l’aurais, gentiment mais fermement, éconduit. Mais la caresse de ses yeux sur moi m’a plu. Au point que, dans l’escalier mécanique, j’ai ôté l’imperméable et laissé l’appareil me conduire à l’air libre, un pied sur une marche et l’autre sur celle du dessus. Si un voyageur attentif, plusieurs, pourquoi pas ? ont pris la peine de monter derrière moi et de lever le nez de ...
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