1. ON LE BOIT, CET APÉRO?


    Datte: 05/04/2019, Catégories: Masturbation Première fois Voyeur / Exhib / Nudisme Auteur: matlr, Source: xHamster

    ... vérifie que Laurence ne l’a pas surpris. Il met son portable sur silencieux, et répond à nouveau : « Vous me flattez. Ce n’est pas désagréable… »
    
    Il envoie son texto et, tout à fait éloigné à présent du rapport Bertin, il guette son portable dans l’attente d’un nouveau message. Mais rien ne vient. Deux minutes, cinq minutes. Rien. Il est tenté d’écrire à nouveau, d’envoyer un petit mot léger pour ressentir à nouveau la douce piqûre du désir – car il doit bien s’avouer à lui-même que cette histoire le trouble doucement – mais son portable demeure immobile et muet.
    
    Un froissement lui fait tourner la tête : Laurence se tient à la porte de son bureau. Elle s’est enveloppée dans un peignoir et lui adresse un sourire comme elle seule est capable d’en inventer. Laurence est une femme superbe, dans la fleur de l’âge. Un visage de reine sur un corps de déesse. Elle et Thomas ne se connaissent pas depuis leur enfance, leur rencontre a même été tardive, mais ils s’aiment d’un amour tendre et infini. Elle le regarde avec malice, il devine qu’elle est nue sous son peignoir et elle lui demande : « Tu viens ? »
    
    Le lendemain matin, Thomas quitte le bureau de Verdier. Il a déposé le rapport intermédiaire du dossier Bertin et il se prépare à descendre boire un café au bistrot de la rue Madame lorsque son portable émet le signal d’un texto. Il y regarde, un peu trop précipitamment, et sourit : la mention de « Bertin » s’affiche. La veille, il avait songé intégrer Julie dans son ...
    ... répertoire et n’avait trouvé aucun autre nom à lui donner que celui de son client. Il lit : « Je vous assure, vous avez une très belle voix. Envie d’y regoûter. Je peux vous appeler ? »
    
    Thomas renonce à son café. Il se dirige vers le parc du coin de la rue Madame et prend sur lui de rappeler Julie, sans attendre qu’elle le fasse. Deux sonneries à peine et la voix de la veille se fait entendre : « Bonjour, Thomas. Ça va ? Vous devez me prendre pour une folle, non ? » Thomas la rassure : pas du tout, au contraire, il trouve cette histoire amusante, inattendue. Il affirme beaucoup aimer ça, l’inattendu. Elle acquiesce. La vie est souvent si prévisible, n’est-ce pas ?
    
    Puis Julie s’excuse. La veille, elle aurait bien poursuivi leur petite conversation par textos mais son mari était survenu, elle avait été forcée de s’interrompre. Thomas pense, en quelques mots : un mari, d’accord, mais une rencontre avec un autre Thomas lors de cette soirée chez Céline puis une robe sous laquelle Julie « oublie » de porter une culotte ? Il se demande un bref instant s’il n’est pas tombé sur une de ces créatures périlleuses qui s’abattent de tout leur corps en travers de votre route. Il n’a ni envie ni besoin de ça. Mais Julie parle avec douceur, sa voix est claire, sereine, posée. Terriblement séduisante mais d’une séduction sans difficulté, sans vice caché. On perçoit ce genre de chose, on mesure bien des paramètres au son d’une voix.
    
    D’ailleurs elle prononce des paroles sensées. Elle dit que ...
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