Hébergement d'urgence (2)
Datte: 24/02/2018,
Catégories:
Entre-nous,
Hétéro
Auteur: Exorium, Source: Hds
... pas parfait. Parce qu’il y avait quelque chose que j’attendais avec infiniment d’impatience, une impatience de plus en plus douloureuse, et qui ne se produisait pas. Elle avait pourtant été on ne peut plus claire là-dessus : si elle acceptait de venir se réfugier chez moi, c’était à la condition qu’elle pourrait, entre autres choses, y déambuler dans le plus simple appareil. Elle était certes, la plupart du temps, très peu vêtue : longs tee-shirts qu’elle enfilait le soir, dès qu’on était remontés, et sous lesquels les seins se mouvaient à l’aise. Il n’était pas rare non plus que, le matin, elle vienne prendre son petit déjeuner en simples sous-vêtements. Dont elle possédait une impressionnante collection. De toutes formes, de toutes couleurs et de toutes textures. Certains laissaient deviner un peu, d’autres un peu plus encore, tandis qu’elle errait de la cafetière au grille-pain et du placard au frigidaire. Le spectacle, bien évidemment, me ravissait, mais, dans le même temps, me laissait profondément insatisfait. C’était nue, vraiment nue, totalement nue, intégralement nue que je voulais la voir. Que je tenais obstinément à la voir. Ça tournait à l’obsession. Et ça n’arrivait pas. Mais pourquoi ? Pourquoi ? Alors qu’elle avait semblé tant tenir à pouvoir user de cette liberté-là ? Je cherchais désespérément une explication. Que je ne trouvais pas. Il ne me restait qu’à attendre. Et à espérer que ce ne soit pas en vain.
* *
*
Ça ne l’a finalement pas été. Parce ...
... que ce dimanche matin-là, elle a surgi dans la cuisine, à pas de loup, complètement nue, un doigt sur les lèvres.
– Chuuuut ! Faites pas de bruit ! Il vient juste de s’endormir. Faut qu’il récupère, le pauvre…
Ah, ça, c’est sûr qu’il devait en avoir besoin. Vu la pantomine que ça avait été toute la nuit. Et qui venait tout juste de s’achever un quart d’heure auparavant.
– En attendant, j’ai une de ces faims, moi !
Et elle s’est empressée d’aller se préparer son petit déjeuner. Le plus silencieusement possible. Elle allait, venait, se retournait, revenait, repartait, recommençait. Et je l’ai eue. Tout à loisir. De face : ses petits seins menus, fragiles, moirés, tout attendrissants avec leurs pointes rosées encore toutes tendues des plaisirs de la nuit. De dos : ses fesses. Pommelées à souhait. Bien délimitées par une longue échancrure de rêve. Encore de face : l’encoche d’amour offerte dans toute sa vérité. Avec juste, tout en haut, un petit échantillon de poils frisotants d’un léger châtain clair. Un enchantement. Un pur enchantement.
Elle a fini par venir s’asseoir en face de moi.
– Vous savez quoi ?
Avec un sourire ravi.
– Eh ben, celui-là, bonne pioche, c’est un acharné du cunni. Doué en plus. Et comment il tient la distance ! Quand ça dure comme ça et que c’est hyper bien fait, tu sais plus où t’habites. T’es plus rien qu’un bloc de jouissance. Je donnerais tout pour ça, moi !
Elle s’est crispée. A esquissé une petite grimace.
– Ça va pas ...