1. Karim (1)


    Datte: 05/04/2019, Catégories: Entre-nous, Hétéro Auteur: Clar, Source: Hds

    Karim (1)
    
    (suite du récit « Monsieur Paul »)
    
    Cela faisait trois mois que j’entretenais une liaison épisodique avec Paul, ce beau sexagénaire qui m’avait fait craquer et que je voyais « à ma demande » pour des séances de baise qui me laissaient à chaque fois pantelante de plaisir. Rien qu’à l’idée d’aller le retrouver, l’excitation me tenaillait le ventre et me faisait mouiller, plus rien ne comptait que la joute à venir. Paul était inventif, il savait me surprendre à chaque fois et je crois bien que nous avons dû revisiter le Kamasutra dans son intégralité, et sans doute tester d’autres variantes…. Je me souviens particulièrement d’un soir où il m’attendait, vêtu uniquement d’une chemise ouverte, le sexe pulsant comme un métronome, droit comme un « i » dans une parfaite érection. J’étais tellement excitée, tellement prête, qu’il m’a plaquée contre le mur de l’entrée, et enfilée debout d’un trait. Le miroir renvoyait l’image de nos deux corps, moi jupe retroussée, oscillant sous les coups de boutoir réguliers. Au bout de je ne sais combien de temps, le plaisir déferla en nous, nous cueillant en même temps l’un et l’autre. Cinq minutes plus tard, assis sur le canapé, rassasiés, nous conversions de tout et de rien sur un ton badin.
    
    Ainsi étaient mes rencontres avec Paul, une partie de sexe dans sa maison, et l’une ou l’autre fois dans son jardin, j’essayais alors, non sans mal d’étouffer mes cris pour ne pas alerter le voisinage……
    
    Paul m’avait prévenu de son départ ...
    ... en vacances, dans sa villa du sud-ouest. Son départ ne m’affectait pas outre mesure, je ne me sentais pas amoureuse de lui.
    
    L’été passa, prise par mon travail je ne voyais pas les jours passer, les jours de manque, lorsque j’étais seule, j’utilisai comme tant d’autres un sextoy pour me calmer.
    
    Vers la mi-septembre, je reçus une lettre de Paul. Durant ses vacances, il avait fait la connaissance d’une femme de son âge et il faisait le choix de s’installer près de Bordeaux avec elle. Il reviendrait probablement dans l’hiver passer quelques jours chez lui. Il tenait à me prévenir et me remerciait pour les moments passés ensemble. J’étais à la fois contente pour lui, mais frustrée de la fin implicite de nos moments choisis. Et chaque fois que je repassais devant sa maison fermée, un petit pincement au cœur me rappelait notre « histoire ».
    
    Un jour, ouvrant la boite aux lettres, une lettre verte attire mon attention. Mon nom et mon adresse sont écrits à la main, la lettre est affranchie. J’ouvre cette lettre. Elle ne contient qu’une page où sont écrits : « Bonjour Madame l’infirmière, j’aimerais bien que vous veniez me soigner. Et comme maintenant Paul Guibaud a déménagé, vous devez avoir du temps, non ? . Karim» . Je reste interloquée. Qui ? comment ? Paul aurait-il été raconté sa bonne aventure ? non, cela ne lui ressemble pas. Bon, visiblement, le dénommé Karim a vu ou compris quelque chose, mais que peut-il ? habite-t-il ici ? J’avoue être un peu « sonnée » . Et je me ...
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