1. J'aurai vécu ça une fois


    Datte: 04/04/2019, Catégories: fh, extracon, Collègues / Travail Oral pénétratio, nostalgie, amourcach, Auteur: Véronique, Source: Revebebe

    Cette histoire remonte à quelques années. On pourrait même dire qu’il y a prescription. J’étais alors secrétaire dans une petite entreprise d’informatique. Nous étions dix personnes. Je m’occupais de toute l’administration, de la facturation à la comptabilité. Mon patron était jeune et séduisant. Pas un apollon, certes, mais il était grand, plus d’un mètre quatre-vingts, et sportif. Et tellement vif d’esprit que cela lui donnait un charme particulier presque irrésistible. Sa gentillesse était reconnue et réelle. Cela faisait trois ans que je travaillais avec lui. J’avais vingt-cinq ans à peine et, bien que mariée, j’étais amoureuse de lui.
    
    Et je sentais une complicité entre nous. Nous passions beaucoup de temps ensemble pour les courriers ou la trésorerie. Nous échangions souvent des sourires complices, parfois des clins d’œil lorsqu’une bonne nouvelle arrivait. Sans rien lui avouer, je ne pouvais pas m’empêcher de lui montrer par mon attitude que je n’étais pas indifférente. Oh, rien de provoquant bien sûr. Mais mes yeux devaient me trahir à chaque regard. Parfois, nous nous frôlions en regardant ensemble un document. Les quelques secondes pendant lesquelles son bras touchait presque le mien me chaviraient et j’avais alors des bouffées de chaleur.
    
    Un jour, nous sommes montés ensemble dans le local d’archives. Il était accessible par un escalier à l’extérieur. C’était un débarras rempli de cartons, de vieux machins et qui sentait la poussière et même un peu l’humidité. ...
    ... Mais il était à l’écart du reste des bureaux. Ce jour-là, en recherchant un ancien contrat, nous avons dû retourner au moins trente cartons de classement et ce sans succès. Nous nous effleurions un peu plus à chaque mouvement. L’endroit étant exigu, je finis par être proprement collée à lui pour compulser ces vieux papiers. Et je ne fis rien pour me dégager de ce contact. Et lui non plus. Ce petit jeu dura plus d’un quart d’heure. Alors que j’avais à mon tour trouvé une chemise qui pouvait être celle que nous recherchions, il se mit juste derrière moi et posa la main sur mon épaule. Je ne pus m’empêcher de sursauter, comme si j’avais reçu une décharge électrique. Mais il n’enleva pas sa main. Et comme je restais figée comme une statue de marbre, sans bouger, sa main resta un temps que je ne saurais estimer. Puis il l’enleva en la faisant glisser un tout petit peu dans mon dos. C’est alors que j’entendis le téléphone sonner en bas. Et je dus interrompre cet instant de douceur pour descendre et répondre. J’étais transie de chaleur et je tremblais comme une feuille.
    
    Quelques jours plus tard, en été cette fois, il remonta chercher des paperasses dans ce local d’archives. L’ayant vu s’y rendre, je montai à mon tour le rejoindre, tout en sachant que je ne serais d’aucune utilité pour sa recherche. Je crois qu’il comprit instantanément pourquoi j’étais là. Notre jeu reprit de suite et plus rapidement que la dernière fois. À chaque inspection d’une chemise, sa main se posait sur ...
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