1. Préparatifs


    Datte: 24/02/2018, Catégories: fh, inconnu, vacances, autostop, amour, fsoumise, intermast, pénétratio, journal, Auteur: Hélème Q, Source: Revebebe

    ... depuis son enfance. La route sinueuse traversait la forêt de conifères verdoyante. Le soleil jouait à cache-cache avec les ramures l’éblouissant par intermittence. Son coude posé sur la fenêtre, elle échangeait sans le regarder avec son chauffeur sur la couleur du temps, la semaine de stage qui l’attendait… lorsqu’elle prit conscience de la main sur sa cuisse. Elle était tellement ailleurs, qu’elle était incapable de savoir depuis quel moment cette main la touchait. Son sang ne fit qu’un tour. Pétrifiée, ses pensées défilèrent à toute allure. La voiture roulait au milieu de nulle part. Elle n’avait aucune idée de l’endroit où ils se trouvaient. La route était étroite, le fossé profond et si elle sautait, elle risquait de se blesser et rester seule au fond d’un ravin. Ils n’avaient croisé personne depuis quelques kilomètres et s’il la laissait là, elle ne voyait pas comment retrouver son chemin. Et ses bagages, sur le siège arrière ?
    
    Elle se risqua :
    
    — Qu’est-ce que tu veux ?
    — Faire l’amour avec toi.
    — Mais moi, je n’en ai pas envie du tout, je viens juste de laisser mon mari à Paris. Non, je ne veux pas !
    — Pour me faire plaisir et je t’emmène jusqu’à ton chalet.
    
    Sa main était restée sur la cuisse. Elle évalua la situation : elle était détendue. Elle n’avait pas pris de douche avant le départ pour garder en elle un peu de son amoureux : ce n’est pas ce jeune marlou qui allait venir souiller son intimité. Hors de question qu’il la pénètre, et elle n’avait pas ...
    ... envie de violence.
    
    — Tu en as vraiment besoin ?
    — Oui.
    — Écoute, voilà ce que je te propose : je ne veux pas que tu me pénètres, mais si tu es d’accord, j’accepte de te masturber.
    — OK.
    
    Ils continuèrent leur chemin en silence, traversèrent le village. Il arrêta la voiture sur un petit chemin face à la montagne. Ils descendirent, s’adossèrent côte à côte sur l’aile avant, il baissa un peu son pantalon et sortit son sexe. De sa main droite, elle commença à le caresser et le branla de plus en plus rapidement. Il effleura sa poitrine sans mot dire et jouit rapidement dans les mains offertes.
    
    — Merci !
    
    Ils s’essuyèrent, remontèrent dans la voiture et il la déposa sans mot dire devant le chalet.
    
    Elle s’installa tranquillement dans sa chambre et rejoignit le groupe. Le soir au téléphone, son mari lui conseilla d’aller prévenir la police, tout comme ses collègues de stage à qui elle raconta son aventure. Elle n’en eut pas la force. Pas envie d’expliquer par le menu à la maréchaussée le contenu de sa négociation. Elle passerait pour qui ? Peur de la honte générée par des regards masculins qui ne pourraient pas comprendre sa démarche. Pas envie de se justifier.
    
    Les années ont passé, elle continue de penser à cet après-midi étrange dont elle ne garde ni angoisse, ni plaisir, ni déplaisir. Juste un goût étrange ! Si elle avait insisté dans son refus, l’aurait-il violée, l’aurait-il laissée là au milieu de nulle part ou aurait-il poursuivi son chemin avec son désir dans ...