Rats de Marée
Datte: 02/04/2019,
Catégories:
fh,
prost,
fdomine,
Masturbation
fdanus,
fsodo,
Humour
sf,
Auteur: Amanite, Source: Revebebe
... projectile émet alors un clic discret. La fille veut crier mais les parois de son crâne s’écrasent sur elles-mêmes et sa tête explose, répandant sa cervelle sur les murs.
Le comte regarde un instant le corps décérébré se vider de son sang, appelle les robots pour nettoyer la pièce et se gratte les burnes.
*
Miranda Riyth, tenancière du plus gros bordel flottant de l’archipel et trafiquante d’esclaves renommée, s’extasie devant deux merveilles. D’abord, la fille nue, attachée à ses pieds. Une vraie beauté, vierge à presque vingt ans qui en plus répond parfaitement aux critères de son mystérieux client, celui qui achète les filles au prix fort au lieu de les louer. Que des brunes aux yeux noirs. Il est tellement gourmand qu’il n’y en a presque plus.
L’autre objet, c’est cette petite bague avec laquelle elle a désintégré Woolfrid. Les gars ont dit qu’il était devenu comme soluble dans l’air. Comment un bijou aussi fin peut-il dissimuler une arme aussi redoutable ? Elle demande au garde de réveiller la fille d’un coup de pied dans les côtes.
— Bien dormi, ma crevette ?
— Qui êtes-vous ?
— Appelle-moi Madame.
— Qu’est-ce que vous me voulez ?
— Te vendre. Mais d’abord, je veux que tu m’expliques ce qu’une beauté comme toi fait avec un canon à sublimation enchâssé dans une bague frappée du pentagone impérial. Tu sais que c’est interdit, sur la Balsa ? Si les sycophantes de l’empereur te surprennent avec ça, tu es bonne pour goûter aux poisons de leurs maudites ...
... herbes. Il paraît que certains provoquent une agonie effroyable qui dure des jours entiers.
— Vous ne devriez pas plaisanter avec ça.
— Moi, je me demande bien comment on l’active.
— Par télépathie, l’informe Inoëe en focalisant son esprit sur l’anneau au moment où Miranda braque sans le savoir le canon vers elle-même.
Un flash vert et la maquerelle n’a pas le temps de crier que déjà ses atomes se désolidarisent. Elle reste consciente une seconde. La bague, en tombant, traverse ses doigts qui se désagrègent en petites volutes et les turbulences se propagent vers les mains. Une chaîne d’atomes encore connectés lui permet d’envoyer un influx nerveux mais les muscles, en se contractant, se disloquent. Quand le garde s’approche d’elle, le déplacement d’air la dissout entièrement.
Le garde a l’esprit simple. La mort est quotidienne sur la Balsa. Plus de patronne égale quartier libre. Toujours enclin à profiter de l’instant présent, ne voyant guère plus loin, il attrape par la taille la princesse ligotée et la pose à plat ventre sur la table. Elle entend derrière elle un ceinturon que l’on déboucle. Il lui écarte les jambes et approche un doigt noueux de sa petite fente en rigolant grassement. La princesse hurle et se débat du mieux qu’elle peut. C’est trop injuste. Pas comme ça, sanglote-t-elle. Mais alors qu’elle se résigne presque, l’homme s’affaisse et roule sur le côté, une dague plantée entre les omoplates.
— Qu’est ce qu’on dit ? demande Bran.
— Pas trop tôt, ...