1. Le fou du roi


    Datte: 02/04/2019, Catégories: fh, couple, extracon, cocus, cérébral, revede, Oral pénétratio, fsodo, extraconj, Auteur: Léa11, Source: Revebebe

    ... valse folle. Une sonnette annonça l’arrivée au bar. Gilles recula pour me regarder alors que les portes s’ouvraient. Personne n’attendait pour redescendre. Je perçus des lumières tamisées et déjà, j’entendis la fermeture de l’ascenseur. Sans un mot, il appuya sur le 12 et en un instant nous étions dans le couloir menant à sa chambre, marchant à grands pas, comme deux ados qui s’enfuient après un mauvais coup, tous les sens en état d’alerte et l’excitation à son comble.
    
    La porte claqua, puis le bruit de nos corps contre elle. Ses mains allaient et venaient sur ma robe, pétrissaient mes seins, écartaient mes fesses, remontaient sur ma nuque, ma joue et dans mes cheveux. Les miennes couraient aussi sur son corps, sous sa chemise que j’avais déjà sortie du pantalon. Je sentais une peau ferme et un torse doux et élancé, mes mains pressaient ses fesses contre mon bassin pendant que j’enroulais une jambe autour de la sienne. J’avais chaud, mon cœur s’apprêtait à exploser et j’avais le souffle court. Plus court encore lorsque je sentis ses doigts sous ma jupe, caressant mon sexe à travers mon shorty.
    
    Je me dégageai alors de son emprise pour le plaquer à mon tour contre le mur, les mains sur son visage, lui léchant les lèvres et la langue avec ardeur. Je caressai à mon tour son intimité bien tendue à travers le tissu ; la ceinture et la braguette ne résistèrent pas longtemps. Je commençai à le branler en l’embrassant puis me reculai pour le regarder dans ses yeux sombres. Comme ...
    ... les miens sans doute, ils brillaient d’ardeur et de désir. Je le trouvais beau et eus envie qu’il me prenne sauvagement, mais c’est moi qui avais la main, si je puis dire.
    
    Je m’agenouillai et approchai mon visage de son sexe. Gonflé, tendu, pas très long mais très épais et bien veiné. Et surtout doté d’un gland parfaitement dessiné, avec une grosse couronne pourpre.
    
    L’espace d’un instant, je pensais à Vincent, au travail en ce moment – où était-ce un stratagème de sa part ? – à notre couple et à notre amour. Je me remémorais ses paroles et ses fantasmes. Tant pis ou tant mieux pour lui, je n’en savais rien. Mes lèvres humides et ma langue engloutirent alors ce membre soyeux, je fermai les yeux.
    
    Je suçais son membre avec un plaisir intense, goûtant à ce fruit ambigu, à la fois interdit et autorisé d’une certaine manière. Gilles était adossé au mur, ses mains accompagnant les mouvements lents de ma tête, laissant échapper quelques grognements contenus. Il semblait apprécier mes caresses buccales à la hauteur de mon application et du plaisir que j’y prenais moi-même.
    
    Une pression de ses mains m’incita à me relever.
    
    — Doucement, je vais venir trop vite tellement c’est bon.
    
    Je souris en lui lapant l’oreille. Mon ventre était un volcan sur le point d’exploser, je pouvais sentir les flots du désir monter à toute allure dans les cheminées ardentes de mon intimité. Je voulais son sexe contre moi, en moi, l’engloutir pour qu’il me défonce et me fasse hurler dans une ...
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