1. Une ravissante ravisseuse


    Datte: 02/04/2019, Catégories: fh, handicap, cérébral, Voyeur / Exhib / Nudisme Masturbation Oral pénétratio, policier, fantastiqu, Auteur: Rain, Source: Revebebe

    ... Émile.
    
    Pendant que le sosie lui donne la définition de ce terme, je décide de m’enfermer dans un mutisme autistique. Mes yeux se portent bientôt sur les couteaux de cuisine plantés dans un socle en bois sur le plan de travail couvert de crasse.
    
    Après ce mot mal prononcé s’ensuit une très, très longue conversation entre Émile et Kim au cours de laquelle il fait le tour de la filmographie complète de son actrice fétiche, louant ses performances dans tel ou tel long métrage. Elle se prête au jeu et lui répond comme si elle était réellement la starlette qu’il adule.
    
    Ce manège me débecte et, irrité par le comportement manipulateur de notre Kim, je romps une fois de plus mon choix de garder le silence et gueule :
    
    — POURQUOI VOUS LUI RACONTEZ TOUTES CES CONNERIES ? ÉMILE, CE N’EST PAS KIM ! C’EST JUSTE UNE FEMME QUI LUI RESSEMBLE. D’AILLEURS, LA VRAIE KIM DOIT AVOIR PAS LOIN DE SOIXANTE ANS. ET QUEL ÂGE ELLE À CELLE-LÀ ? LA TRENTAINE ? ET PUIS KIM PARLE PAS FRANÇAIS, NOM DE DIEU !
    
    Telle la méduse, notre ravissante ravisseuse me pétrifie du regard. Elle bondit de sa chaise etvlan. Sa main, ouverte, vient de percuter mon visage. Le coup est si violent que je valdingue de ma chaise. Immédiatement, Émile me tend la main pour m’aider à me relever. Ma joue me cuit. Je suis humilié et étonné de la force de cette salope. Si je m’écoutais, je lui sauterais à la gorge. Comme si elle lisait mes pensées, le canon du Magnum se dirige vers moi. Toutefois, je ne peux retenir ...
    ... leconnasse qui me brûle les lèvres.
    
    Rebelote ! Elle n’apprécie pas les insultes ! Elle m’aligne une nouvelle baffe, sur l’oreille, et je me retrouve encore le cul par terre, avec un tympan fêlé et probablement des acouphènes pour les prochains jours. Vautré sur le sol, humilié, assoiffé de vengeance, je me hisse sur les coudes et rampe sous la table. Je vais la plaquer et la renverser.
    
    Je parcours à peine la moitié de la distance qui me sépare d’elle quand le talon de sa botte heurte mon pif.
    
    Je recule, vexé et aussi terriblement apeuré, et me rassieds sur ma chaise comme si rien ne s’était passé, prenant un air digne, malgré mon nez qui pisse le sang et les cinq doigts de l’autre poufiasse imprimés sur ma joue. Intérieurement, je bous, j’ai des envies de meurtres, je désire qu’Émile me prête main-forte. Je l’imagine se levant, saisissant de ses grosses paluches la tête de la harpie et tirant sur celle-ci jusqu’à ce qu’elle se désolidarise du reste de son corps. Des geysers de sang éclaboussent la pièce. Toujours accrochée au cou, frétille la colonne vertébrale du sosie de Kim. Ces visions m’emplissent de joie et d’espoir. Cela doit se lire sur mon visage, car elle me lance un regard glacial en déclarant :
    
    — Si j’étais toi, je resterais tranquille et je commencerais à réfléchir.
    
    Je ne réponds rien, je ne désire pas en prendre une autre.
    
    Émile et Kim discutent encore cinéma une bonne heure avant qu’elle se lève et nous annonce qu’il est temps de prendre le ...
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