1. La bourgeoise et le marabout (48)


    Datte: 30/03/2019, Catégories: Partouze / Groupe Auteur: hélène75, Source: Xstory

    ... de Saint-Jouy, je crois que je suis attendue.
    
    Celle qui me semble être la gouvernante de la maison s’efface de l’entrée et, une fois que je suis dans le hall, me demande de la suivre en me disant
    
    - Oui, le maître vous attend dans le petit salon pour le dîner.
    
    A l’intonation de sa voix, je comprends que le maître des lieux doit mener à la baguette tout son petit monde.
    
    Elle m’ouvre la porte et, une fois celle-ci franchie, elle la referme derrière moi. Un homme, la soixantaine, le crâne plutôt dégarni, un peu enrobé avec un petite bedaine de bon vivant, se lève du fauteuil dans lequel il est installé devant la cheminée où flambe un bon feu de bois. Il vient vers moi, s’incline, me fait le baise-main puis se présente
    
    - Très chère Hélène, je suis Sacha de la Ville Huchet mais simplement Sacha pour vous. J’aurais aimé vous rencontrer dans d’autres circonstances mais sachez que je suis toutefois ravi de faire votre connaissance.
    
    Je lui réponds
    
    - Mon mari n’aurait jamais dû jouer mais il l’a fait et a perdu. Il a une dette envers vous et je suis ici pour l’honorer, bien malgré moi.
    
    Il me regarde des pieds à la tête, le regard vicieux, et j’ai l’impression qu’il me jauge comme un maquignon évaluerait le prix d’une génisse ou d’une jument. Avec un petit sourire, il ajoute
    
    - Cela est tout à votre honneur et votre mari a de la chance d’avoir une telle épouse. J’imagine que vous n’appréciez nullement la situation mais j’espère vous faire changer d’avis au ...
    ... cours de nos cinq soirées.
    
    Puis, il m’invite à m’asseoir à une petite table où sont déjà dressés deux couverts. Une fois assis en face de moi, il prend une petite clochette posée près de lui sur la table et la fait tinter deux fois. Quelques secondes plus tard, une soubrette entre et nous sert le potage. A ma grande surprise, je note qu’elle ne porte qu’un simple petit tablier blanc en plus de ces chaussures à talon. Voyant ma surprise, mon hôte me dit
    
    - Au cours de nos cinq soirées, vous découvrirez que je suis du genre « aristocrate excentrique ». Ainsi, j’exige de Gertrude, ma servante, qu’elle serve tous les repas en tenue très légère. Cela réjouit mes yeux ! J’espère que cela ne vous choque pas ?
    
    Je lui réponds du tac au tac
    
    - Non nullement ! Vu le marché passé avec mon mari pour effacer sa dette de jeu, je me doute bien que vous appréciez le sexe et les plaisirs de la chair.
    
    Il me fait un grand sourire en ajoutant
    
    - C’est parfait ! J’espère que le plaisir sera partagé !
    
    Alors que nous venons de terminer les assiettes de salade et fromage, Gertrude revient pour débarrasser la table mais cette fois-ci elle est accompagnée d’un grand gaillard de près de deux mètres, la quarantaine, le visage buriné, les yeux bleus, habillé d’une redingote noire. Sacha me précise qu’il s’agit de Thomas, son majordome depuis de nombreuses années, un ancien légionnaire parachutiste qui a autrefois baroudé un peu partout sur la planète et qui dirige maintenant « à la militaire ...
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