1. Matthias et la femme enceinte...


    Datte: 30/03/2019, Catégories: fh, hplusag, jeunes, frousses, rousseurs, inconnu, enceinte, bizarre, caférestau, toilettes, amour, volupté, Voyeur / Exhib / Nudisme odeurs, BDSM / Fétichisme Oral fsodo, Auteur: Jeff, Source: Revebebe

    Matthias avançait doucement pour ne pas glisser sur le trottoir recouvert par le verglas. Il tempêtait et rouspétait contre les services qui ne faisaient rien, comme à leur habitude. Avec de grands moulinets de bras, il tentait une fois encore de retrouver son équilibre, car il n’avait pas senti son pied partir en avant. Il voulait, coûte que coûte, conserver son équilibre et en même temps, il se sentait irrémédiablement attiré par le sol.
    
    C’est qu’avec la dégaine qu’il avait, il n’y avait pas beaucoup de gens pour s’approcher de lui et lui donner un coup de main. Bien au contraire, les passants qu’il croisait faisaient de soudains écarts à son approche. C’est pas qu’il faisait voyou ou mauvais genre, non ! Mais avec sa gabardine crasseuse, sa barbe de plusieurs jours, plus jaune que poivre et sel, son bonnet enfoncé jusqu’aux yeux et les mains toujours pleines de sacs en plastique bourrés de tout ce qu’il trouvait dans les poubelles, il avait l’air d’un clodo. Un clodo qu’il n’était pourtant pas.
    
    Oh ! C’est vrai qu’il évitait souvent le matin de passer par la salle de bains. D’ailleurs, la salle de bains, cela faisait longtemps qu’elle était encombrée par un bric-à-brac des plus étranges et ne lui servait que très épisodiquement à se laver. Mais il était comme ça, Matthias : étrange, pas très propre, pas très net…
    
    Il passait son temps, été comme hiver à déambuler à travers la ville, cherchant quelques morceaux de tissus, de papiers ou quelques objets inutiles pour ...
    ... les autres, mais qui allaient enrichir ses collections personnelles. Ce n’était pas qu’il en avait une utilité quelconque, non, c’était juste pour le plaisir de ramasser et d’amasser.
    
    Tout en moulinant des bras pour se retenir, il avait bien senti qu’il allait vraiment se casser la gueule, qu’il allait tomber quand, enfin, il put se rattraper…
    
    Elle était mignonne avec ses cheveux blonds roux qui dépassaient d’un béret mauve. Son regard était rieur. Son nez en trompette, tavelé de petites tâches de rousseurs. Ses lèvres, presque blanches de froid, étaient un peu gercées et une légère buée s’en échappait. Matthias était en train de l’agripper par les épaules, par les bras. Et pour la première fois de cette journée de grand froid, il ne se faisait pas rabrouer. Au contraire, elle lui souriait et semblait faire elle-même un sérieux effort pour se tenir debout.
    
    Voilà. Matthias s’était enfin stabilisé, dans les bras du joli minois blond roux. Elle l’aida à se redresser et lui adressa même un grand sourire :
    
    — Faut pas sortir, par un temps pareil ! s’était-elle exclamée, rieuse.
    — Ben, on n’a pas toujours le choix ! avait-il bougonné et menti.
    
    Et voilà qu’elle avait passé son bras sous le sien, pour le soutenir et lui avait fait faire les trois pas qui les avaient mis à l’abri d’une nouvelle glissade. Matthias en avait été tout étonné. Heureux de sentir un peu de chaleur humaine contre lui, il avait frôlé aussi, à travers les lourds vêtements, son corps frêle et chaud ...
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