1. Les apparences sont toujours trompeuses


    Datte: 29/03/2019, Catégories: fhhh, couleurs, extracon, copains, grossexe, grosseins, fsoumise, Voyeur / Exhib / Nudisme entreseins, pénétratio, Partouze / Groupe Auteur: Le jeune homme vert, Source: Revebebe

    ... cartes. Un vendredi chez Pierre, un vendredi chez Christophe, un vendredi chez Jean et un vendredi chez moi. La seule différence, c’est que cela signifie maintenant trois soirées bière et pizzas, et une soirée poisson et légumes verts. Mais mes amis ingurgitent sans sourciller les courgettes ou les brocolis, car ils sont servis par une Cindy toujours sexy. Et, quand elle les sert, je vois avec plaisir les regards de mes partenaires se perdre dans le corsage de mon épouse.
    
    Car pour ma femme, les apparences comptent apparemment autant que pour moi. Elle reçoit mes camarades sans se forcer du tout, toujours agréable et souriante, bien pomponnée et habillée, bref bandante. Et cela ne semble pas du tout être une corvée pour elle. Après le départ de mes amis, elle discute de la tenue du repas avec moi, de son déroulement, des remarques de mes amis, me faisant toujours remarquer les propos crus tenus par Pierre. Je l’ai toujours connu comme cela et je n’y prête plus attention depuis longtemps. Pierre est un sacré gaillard, un colosse de la nature, aimant la bonne chère et tous les plaisirs de la vie.
    
    Je comprends rapidement que, sous l’apparence, là encore, Cindy est plus fascinée que choquée par le personnage. À la fois par sa corpulence et sa crudité. Je la sais plus mal à l’aise avec Christophe car je découvre, à mon grand regret, que Cindy est un peu raciste et Christophe est noir. Pourtant, c’est un superbe athlète, le plus beau et le plus racé de nous quatre sans aucun ...
    ... doute. Jean est adorable mais timide, assez effacé et plus ordinaire physiquement. C’est moi qu’elle a choisi et j’en ai été fier au début.
    
    Cinq ans plus tard, je supporte beaucoup moins cette vie de couple, enviable par tous au niveau des apparences, mais désespérante dans sa quotidienneté et médiocre dans sa sexualité. Et puis, il y a cette énième discussion un vendredi soir chez Pierre, sur les filles évidemment, qui sont le principal sujet de préoccupation de mes trois amis célibataires. Mais je commence à me lasser des remarques sur mon bonheur conjugal, sur ma vie sexuelle éblouissante. Peut-être le refus opposé par Cindy la veille m’a-t-il exaspéré, toujours est-il que ce soir-là, pour la première fois, je ne me contente pas de mes habituelles réponses allusives où ils peuvent comprendre ce qu’ils ont envie d’entendre. La discussion est irréelle.
    
    Surpris par mes précisions inhabituelles, ils s’enhardissent progressivement et deviennent très curieux. De la forme des seins de Cindy à son sexe blond, épilé ou non, de sa façon d’embrasser aux cris qu’elle pousse lors de l’orgasme, des positions qu’elle aime aux choses qu’elle me fait, tout y passe et je suis plusieurs fois choqué par la précision de leur curiosité. Mais, surtout, je n’en reviens pas. Je leur dis finalement la vérité toute nue, avec tout ce qu’elle a de décevant pour leurs propres fantasmes et ils concluent simplement par la remarque qui tue :
    
    — Tu nous racontes des histoires, un canon comme ça ne ...
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