1. COLLECTION HISTOIRE COURTE. L’orgasme (1/1)


    Datte: 28/03/2019, Catégories: Dans la zone rouge, Auteur: CHRIS71, Source: Hds

    - C’était bien, mais une nouvelle fois l’orgasme m’a fui.
    
    Cette phrase depuis l’âge de 18 ans où un copain m’a dépucelé je l’ai dit des dizaines de fois.
    
    Hommes, femmes, tous mes amants et amantes m’ont amené à 28 ans, dix ans la prononçant chaque fois.
    
    Je ressens des sensations, des petits picotements mais le grand embrasement jamais.
    
    Pourtant on me dit belle femme, 1 mètre 79, j’y tiens je refuse d’être trop grande.
    
    Des amants ou amantes, j’en ai eu à travers le monde.
    
    Je suis mannequin international.
    
    C’est pour dire la classe que j’ai.
    
    J’ai rencontré des hommes qui ont mis leur fortune à mes pieds, mais outrent le fait que je gagne magnifiquement ma vie, chaque fois que j’ai couché il m’a toujours manqué quelle chose.
    
    L’embrasement, le feu de l’intérieur qui vous consume avant de paraître au grand jour comme dans les combles de Notre Dames, ça n’a jamais été pour moi.
    
    À travers le monde sans être une pute, car je ne me fais pas payer, j’en ai vu des grandes, des petites, des grosses, des hypers grosses, des blanches jusqu’à des jaunes.
    
    Une amie à qui je m’en ouvrais alors qu’elle venait de me sucer pendant des heures sans déclencher les vagues de plaisir m’a dit d’en essayer des noirs, les mecs sont bien montés et savent sans servir.
    
    J’ai essayé avec un black lui-même mannequin qui défile de temps en temps avec nous suivant les modèles à présenter, certains créateurs travaillant de façon mixte.
    
    Aucun résultat, je dirais bien au ...
    ... suivant.
    
    Attention, je fais des efforts, je les mets en forme avec ma bouche, j’ai eu tellement d’amants et amantes que je suis devenue experte en fellation et broutage de minette.
    
    Des efforts car il y a peu de passage à Paris, un soir j’ai vu un grand noir descendre sur les quais face à mon hôtel.
    
    Je suis sortie et je suis allée voir où il était allé.
    
    Il était là sous un pont, c’était un Somalien cherchant refuge en France.
    
    Il m’a baisé derrière un tas de cartons et quand je l’ai quitté comme pour les autres la phrase fatidique prononcée, celle que je vous ai dit en préambule de mon histoire.
    
    Sous le pont avec mon SDF s’était sympa, j’ai fait l’effort d’y retourner trois nuits.
    
    Chaque fois j’étais au bord de l’orgasme mais hélas il n’a jamais été au rendez-vous.
    
    Par compte, c’est le troisième jour qu’il y a eu une descente de police et que je me suis retrouvé au poste de police le plus proche.
    
    Ils m’ont cueilli à 6 heures, je suis ressortie libre à 11 heures quand j’ai pu appeler mon avocat.
    
    Je leur avais dit que je n’étais, ni pute, ni immigrée, ni SDF.
    
    Ils se sont foutus de ma gueule mais comme c’était mon droit ils ont fini par l’appeler, il est allé chercher mon passeport et m'a fait sortir.
    
    Je suis seulement passé pour ce que je suis mais contre mon gré une salope.
    
    Une autre copine avec qui je venais de passer la nuit la faisant jouir et un et deux et trois zéros.
    
    Elle aussi avec nos langues et nos clitos que nous nous sommes frottés ...
«123»