1. Variation sur Marie-Lou


    Datte: 27/03/2019, Catégories: fh, fplusag, médical, Collègues / Travail hdomine, Masturbation massage, init, conte, occasion, h+medical, Auteur: Shen, Source: Revebebe

    ... n’avais en l’espèce aucune idée des examens précis à mener pour évaluer l’aptitude de mon salarié. Enfin, l’immense fatigue que je ressentais me poussait bien malgré moi à considérer ce patient comme le jouet docile de mon plaisir…
    
    En d’autres circonstances, je serais retourné lire le dossier médical à mon bureau pour respecter la pudeur du patient. En cette fin d’après-midi, je restai plantée là à regarder Léo s’effeuiller doucement. Comme bon nombre de ses congénères, ce fût rapide, efficace et, pour mes yeux cernés, tout à fait délectable. Il se débarrassa d’abord de sa chemise qu’il posa sans grand soin sur la chaise, puis retira son t-shirt en croisant les bras. Une fois torse nu, il ôta consciencieusement chaussures et chaussettes (un grand classique…), déboutonna son jean, le fit glisser à ses chevilles avant de s’en débarrasser complètement.
    
    À force de voir des corps informes et malades, j’avais oublié la pureté d’une saine anatomie. J’appréciai la finesse de ses jambes légèrement duvetées et de son torse robuste. Alors que sa vertu ne tenait plus que par un mince tissu de coton, je réprimai le vilain réflexe de passer ma main sur son bras pour sentir le grain de sa peau blanche. Pour une raison simple en fait : j’avais oublié mon stéthoscope… Or la pratique exige que ce premier contact charnel s’accompagne de l’auscultation du cœur.
    
    — Je reviens, j’ai oublié l’instrument… Quand je vous dis que je suis un peu fatiguée, je ne mens pas…
    
    À mon retour, il ...
    ... m’offrit le plus beau des sourires lorsque l’embout froid et rond de mon outil vint se poser sur son torse en léger mouvement respiratoire. Son corps dégageait une odeur chaude et virile qui éveilla mes sens… Son cœur, sa tension et sa respiration étaient normales (quoi qu’un peu rapide). Depuis combien de temps un patient ne m’avait-il pas souri… ?
    
    — Bonne nouvelle, votre clavicule est ossifiée, dis-je en auscultant son épaule.
    — ah… ? Je ne me la suis jamais cassée…
    — Non, je veux dire… votre ossification est terminée… Ça arrive autour de 25 ans… Bref… Respirez à fond et toussez, s’il vous plait…
    
    Évidemment, si je m’étais laissée aller, si mes gestes n’avaient plus aucune conséquence et que la fin du monde était pour demain, je l’aurais mis cul nu, ce patient ! Pour goûter à ce sexe généreux qui riait de moi, caché derrière ce minable petit voile ! Qu’aurais-je pu faire d’autres en de si dramatiques circonstances ? Pensez-vous qu’un médecin n’a jamais de désir ? Que sa libido s’évanouit comme par magie le matin en enfilant sa blouse ? Que ce corps suave, ces fesses toute en rondeur et ce torse vigoureux avaient la moindre chance de me laisser indifférente ? Qu’importe que ce sexe soit protégé par un lamentable boxer d’entrée de gamme : il aurait sauté ! Ce serait la fin du monde ! !
    
    — J’ai oublié de vous peser, fis-je sereinement. Allez sur la balance et dites-moi ce que vous lisez…
    
    Il marchait sans boiter jusqu’à la balance… Évidemment… Il n’était pas handicapé ...
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