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Promenade en Nomen's land
Datte: 23/03/2019, Catégories: Accouplements Érotiques, Auteur: byJipai, Source: Literotica
... n'est pas possible! Et si elle a changé regardez! Ca va monsieur? Oui oui je vais bien et je pédale bien à l'aise sur ma bécane. On monte un peu? Cent soixante dix watts, vas y. Ca va toujours? Pas mal et vous? Regardez la courbe redevient normale! Extraordinaire! Vous ne fatiguez pas? Pas pour l'instant ; il me reste quelques forces. Deux cents watts? Vas y pour deux cents La courbe est tout à fait normale maintenant. On reste à deux cents un petit moment. Ils retiennent leur souffle devant l'enregistreur qui semble se stabiliser et leur donner les courbes qu'ils attendent. Deux cent vingt. L'infirmière tourne la molette qui durcit les pédales et ma cote devient un peu plus raide. R.A.S. dit François tandis que le patron regarde par-dessus ses lunettes d'écailles. Je commence à transpirer et le staff s'en rend compte. Bon! Dit le patron on va redescendre doucement, deux cents watts. François libère un peu la machine et je me remets à pédaler allègrement pendant que les trois ont les yeux rivés sur l'enregistreur. La courbe est stable, descends à cent quatre vingt. Mon pédalage devient léger et je sens le rythme cardiaque s'apaiser, mes trois compères regardent toujours leur machine avec autant d'attention. C'est toujours bon, dit le patron mets cent cinquante pour voir? François tourne la molette et les pédales sont encore plus légères sous mes pieds. L'instant est critique, je sens la tension des ...
... scientifiques tout à fait palpable. Oh! Regardez! La courbe commence déconner! C'est François qui a réagi le premier, il est fébrile et de son crayon il coche le papier de l'enregistreur au moment ou le changement s'opère. Le patron murmure doucement « Qu'est ce que c'est que ça! » Il a le nez sur la feuille lui aussi, il la fixe incrédule. Vous vous sentez bien monsieur? C'est François qui me pose la question. Oui ça va, un peu fatigué quand même mais ça va. Ils me regardent tous les trois d'un air inquiet et je les dévisage l'un après l'autre. François parait exalté par ce rythme cardiaque anormal, le patron me regarde avec méfiance et l'infirmière parait navrée de ce qui m'arrive. Je les regarde à tour de rôle, gêné de leur poser un problème apparemment insoluble qui met en échec leur science si bien huilée d'habitude. Bon! On pose un holter. C'est le patron qui vient de parler et aussitôt dit aussitôt fait, je repars de la cardio appareillé d'un enregistreur qui va me surveiller pendant vingt quatre heures. Quand je regagne ma chambre, une surprise m'attend puisque ma femme est la qui me tombe dans les bras en pleurs. Les effusions durent à n'en plus finir et je finis par moi aussi verser des larmes tant son émotion est communicative et intense. Elle a eu peur bien sur, elle m'a cru à jamais perdu et une disparition sans trace est encore plus douloureuse à vivre qu'un accident. Visiblement elle est atteinte nerveusement et les médecins présents ...