Le manoir (3)
Datte: 22/03/2019,
Catégories:
Divers,
Auteur: cocolst, Source: Xstory
... plaisir mélangés. Je jouis, éjacule dans le ventre de ma bien aimée tout ce sperme que j’ai bien trop longtemps gardé. Les murs commencent à tourner autour de moi, je sens que je perds conscience. Je n’ai que le temps de voir dans le reflet du miroir à côté de moi un tatouage de diable sur la fesse de Pauline, et le noir total m’envahit.
J’ouvre enfin un œil, je regarde par la fenêtre : le soleil commence à se coucher, je distingue encore l’enclos des loups d’élevage dont la sœur de ma chérie nous avait parlés et ils commencent à hurler. J’ai dormi toute la journée, je suis dans ce lit à baldaquin, Emilie est à côté de moi toujours assoupie. Je retire les draps de son corps, je veux le regarder. Il est recouvert de marques de sperme séché, de griffures et de morsures, tout comme le mien dont chaque poil a été enlevé. Je n’ai presque aucun souvenir de la nuit que nous avons passée. Je sais juste qu’elle a été intense, extrême, mais pourtant je ne me souviens de rien.
Je tente de me lever et m’écroule sur le sol. Mes forces m’ont quitté, mon corps est endolori de partout, mon anus me brûle. Je force sur mes jambes pour réussir à me redresser. Une main se pose sur la mienne qui a attrapé le drap du lit. Emilie me sourit, ce contact me redonne de l’énergie. Je me redresse maintenant sans le moindre effort. Je me baisse sur elle, l’embrasse amoureusement. Elle sent le sexe, le corps d’autres hommes. Je ne m’offusque pas, je me doute de ce qu’il s’est passé. Je suis ...
... content que mes souvenirs m’aient échappé. Je n’aimerais pas me rappeler la voir prendre du plaisir, empalée par le sexe d’un autre qui la ferait jouir.
L’heure n’est pas à la jalousie mal placée, nous avons joui même si aucun de nous deux ne se souvient de ce qu’il nous est arrivé. Ses baisers se posent sur mon torse, elle le lèche et me dit honteusement
— Mon fantasme est de te voir avec un autre homme.
— Je crois bien que cela s’est passé.
— Dommage que je ne m’en souvienne pas. Tu es beau sans tous ces poils. Tu sembles plus musclé et ton sexe plus grand.
— Il est plus sensible aussi, tu peux le toucher.
Elle sourit, prend ma verge qui se met aussitôt à grossir. Je lui proposerais bien un bain, mais les odeurs bestiales qui subsistent de la nuit dernière me donnent envie de la prendre sans tarder. Cependant, je la laisse faire, jouer avec mon gland, caresser mes fesses. Elle retire sa bouche de mon sexe, m’enlace et m’embrasse amoureusement. Je pose mes mains sur son dos, elle gémit en me repoussant gentiment. Elle se tourne pour que je regarde, il est zébré, l’a-t-on fouettée ? Elle donnerait cher pour savoir ce que nous avons fait, m’avouant en même temps que son anus, tout comme le mien, est endolori et que son vagin a été trop utilisé.
Alors que je m’inquiète, elle rit. Sa bonne humeur est communicative. Nous découvrons sur la table basse plusieurs assiettes remplies de fruits, de fromage, de volaille. La faim me gagne, Emilie se jette aussitôt sur la ...