1. Autres lieux, autres moeurs


    Datte: 22/03/2019, Catégories: fh, fhh, cocus, vacances, Voyeur / Exhib / Nudisme Oral préservati, pénétratio, Partouze / Groupe fsodo, confession, cocucont, Auteur: Roby, Source: Revebebe

    ... d’autres couples des villas voisines.
    
    Sur le coup des 22 h la soirée bat son plein. Nous sommes plus de vingt à danser, chahuter, plaisanter avec une ambiance très agréable et décontractée. Il faut dire que les cocktails du pays sont redoutables. Anne est en forme, nettement désinhibée comme à son habitude lorsqu’elle a bu et je dois reconnaître que moi aussi. Tout le monde se prête volontiers aux jeux de mains qui font le plaisir de ces soirées. Mais pour l’instant c’est très proche de ce que nous vivons en France avec nos amis.
    
    Vers 23 h 30, Roby demande une pause et réunit tout le monde autour d’une valise dont il extrait des tiges blanchâtres.
    
    — On dirait des bracelets lumineux pour enfants et fêtes foraines, ne peut s’empêcher de remarquer une invitée, sceptique. C’est quoi votre idée ?
    — Ce sont effectivement des bâtons fluorescents, mais je propose de les utiliser comme accessoires. Regardez.
    
    Il extrait certains exemplaires, les secoue pour les activer et, en les tordant, commence à en habiller sa femme. Un collier autour du cou, un collier autour des hanches, un collier à chaque poignet, un autre à chaque cheville. Tous sont de la même couleur, rose, et habillent Martine de halos évanescents. Maintenant, c’est à elle de faire de même, mais en bleu, sur son mari.
    
    — Vous voyez, si tout le monde fait comme nous, à minuit nous allons éteindre la lumière et nous nous transformerons en silhouettes anonymes et chacun sera perdu parmi les autres. En général, ...
    ... cela participe à donner une bonne ambiance.
    
    Il ne précise pas de quel type d’ambiance il parle, mais chacun le devine.
    
    Tout le monde s’exécute. Nous voici entourés de bleu et rose.
    
    Dans l’idée de pouvoir suivre Anne, même dans le noir le plus complet, toutes les femmes habillées de fluorescences identiques, je lui compose un diadème formé d’un petit bâtonnet dans les cheveux.
    
    Aux douze coups de minuit, alors que le décompte touche à sa fin, toutes les lumières extérieures s’éteignent. Ne reste que l’éclairage du grand salon qui tranche, mais bientôt lui aussi disparaît dans le noir. Même après quelques secondes, alors que les yeux s’habituent, le noir subsiste. On aurait voulu commander aux cieux que cela n’aurait pu être mieux. Même les étoiles se sont éteintes, cachées derrière d’épais nuages. Il ne reste que la piscine, dont les spots immergés montrent, par sécurité, la présence. Tout le reste n’est que filets de lumières. Filets discontinus, partiellement cachés par les corps. Les autres sont comme moi, silencieux, entièrement occupés à essayer de reconstituer la réalité de la personne qui porte les bracelets.
    
    Nous avions déjà joué, lors d’une soirée, avec ce genre d’objets, mais pas dans le noir complet. Anne qui est juste en face de moi n’est matérialisée que par des anneaux roses. D’abord celui qui lui fait un diadème dans les cheveux. Puis celui du cou. Ceux des poignets, elle doit avoir les bras le long du corps, ressemblent à deux enfants accompagnant ...
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