La Saga des esclaves au Château du Marquis d'Evans (épisode N°1196)
Datte: 21/03/2019,
Catégories:
BDSM / Fétichisme
Auteur: MAITREDOMINO, Source: Hds
... En plaçant le violoncelle entre mes cuisses et le posant sur mon torse, j’ose jeter un coup d’œil au Noble. Il est concentré sur l’écran de son ordinateur et tape ce que j’imagine être la suite de Sa merveilleuse Saga. Je prends le temps de m’installer et d’accorder mes cordes tout en réfléchissant au morceau que je vais bien pouvoir jouer. Et là, une évidence s’impose : Le prélude de la première suite pour violoncelle de Bach ! Je réfléchis et respire en cadence pour me mettre dans le rythme et l’énergie de l’interprétation toute personnelle que je voudrais lui imprimer : La monter d’un orgasme puissant ! C’est comme un ruisseau, léger au début mais qui devient torrent puis débouche sur la mer. Je me force à redescendre mes épaules pour les décontracter. Une légère inspiration et je me lance.
Je commence avec douceur. Les notes, comme l’eau, s’égrènent et coulent délicatement entre les rochers. Et de temps à autres, deux petites crêtes, deux petites vagues comme des reflets passent. Ils sont comme des accents vaporeux, que par conséquent je n’accentue pas trop. On entend le flux et le reflux du plaisir (ou de la mer qui arrive devrais-je dire). La respiration est binaire, inspiration, expiration. Puis le paysage change. On passe en ré majeur, une couleur plus chaude. Le soleil est plus présent, le plaisir monte. Ça change encore et repart. Un sol dièse crée la surprise. On passe en la mineur. Un instant de tristesse que je fais résonner, les basses étant les piliers, ...
... les fondations d’une œuvre. On arrive à la deuxième partie, l’illustration que le ruisseau s’élargit pour devenir torrent puis mer. Les ondes du début qui arrivaient par instant se succèdent à un rythme soutenu désormais. Le flot et le plaisir se précisent. Tout monte de plus en plus avec toujours cette respiration. Trois pas en avant, deux pas en arrière. Une fausse sortie : Petit decrescendo vite remplacé par un crescendo de plus en plus en puissant car oui maintenant la sortie est la bonne, l’orgasme arrive, herculéen ! Et la délivrance dans un fortissimo prodigieux ! Mes doigts dansent sur la manche en ébène de l’instrument. Je laisse résonner le dernier accord, complétement absorbée. Mon corps vibre de la musique et du violoncelle, cette musique qui m’habite totalement et ne fait plus qu’une avec moi est l’instrument le plus proche de la voix humaine. Alors que les dernières notes se dissipent dans l’espace, j’ouvre timidement les yeux et découvre que Monsieur le Marquis n’écrit plus et me regarde fixement par-dessus l’écran de son ordinateur. Ses pupilles sont d’un bleu pur si fascinant qu’ils en deviennent hypnotiques. Mais je n’oublie pas ma place et je baisse immédiatement le regard vers le sol à 3 mètres devant moi.
- Rejoue une nouvelle fois ce morceau la chienne en chaleur !, me lance-t-il d’un ton péremptoire qui ne souffre aucun refus.
Effectivement, un filet de mouille s’écoule paresseusement de ma vulve et vient maculer la base de mes fesses. Mon odeur de ...