1. En tout bien tout honneur ?


    Datte: 20/03/2019, Catégories: fh, fff, extracon, copains, revede, BDSM / Fétichisme jouet, attache, lettre, Auteur: SophieF., Source: Revebebe

    PJ à un courriel de Julie à Sophie
    
    J’ai besoin de ton avis, Sophie. Hier soir je consigne Théo dans notre chambre parce que Delphine, une ancienne copine de lycée, vient chez nous pour une vente de lingerie, entre filles bien entendu. Elle nous montre d’abord un top noir, qui laisse visible tout le haut du sein, y compris le téton. Caroline, une ancienne copine de fac, est aussitôt séduite, elle enlève son corsage, jette son soutien-gorge sur la table et met le top en question. Elle demande à Delphine un string assorti. Vite trouvé, vite mis. Ça fait quand même un peu pute, à mon humble avis, mais bon… Elle veut aussi une nuisette, Delphine lui en montre une, qui lui convient mais qu’elle n’essaie pas.
    
    Delphine sort ensuite un coordonné violet, avec une jolie dentelle. Je trouve ça pas mal du tout, je me déshabille et je le mets. Je dis alors que je dois me montrer à Théo, quoi de plus normal ? Je le rejoins donc dans la chambre. Il est allongé sur le lit, en pyjama, il bouquine. Il me trouve sublime. Il me demande même de le rejoindre dans le lit, je lui réponds qu’il peut bien attendre un peu. Je retourne dans le salon et j’annonce à Delphine que je prends cette parure. C’est alors que Caroline croit devoir m’interpeller :
    
    — Tu es donc encore avec Théo ? Il est toujours aussi mignon ?
    
    Je lui réponds sèchement que nous nous aimons toujours, Théo et moi, et qu’elle le sait bien. Je regarde le prix, sur la boîte. C’est cher, mais Delphine me fait remarquer que ...
    ... c’est de toute beauté. De plus, elle offre un cadeau.
    
    — Plaisir garanti, promet-elle en me tendant un vibromasseur.
    
    J’éclate de rire :
    
    — Mais je n’ai pas besoin de ça !
    — On ne sait jamais.
    — J’ai Théo.
    — … des stimulateurs de tétons.
    — La bouche de Théo me suffit.
    — Des pinces à seins qui vibrent.
    — J’ai les doigts de Théo.
    — Des boules de geisha, des œufs vibrants… Allez choisis, Julie !
    — Mais je ne veux rien de tout cela !
    — Oui, tu as ton Théo, nous le savons… Et ces délicieux rubans en soie sauvage du Laos, pour attacher la fille sur le lit, bras et jambes en croix, et en disposer tout à loisir. Et l’offrir aux amis.
    — Mais quelle horreur !
    — Hypocrite ! Nous avons toutes ce genre de fantasme mais tu ne veux pas le reconnaître.
    
    En effet, si Théo me liait bras écartés et jambes ouvertes, et faisait venir des inconnus, ce ne serait pas que pour lui faire plaisir que je le laisserais bien faire… Je pense justement cela, quand Caroline me regarde droit dans les yeux :
    
    — Et si j’allais demander, moi aussi, l’avis de Théo ?
    
    Je te rappelle qu’elle porte uniquement un top noir dévoilant les tétons, et un string également noir. Et moi, au lieu de dire que c’est hors de question :
    
    — Mais si tu veux, Caroline.
    
    Elle se demande si je plaisante, elle voit que non. Du menton je lui montre la porte du couloir :
    
    — Va !
    
    Elle nous quitte en trottinant sur ses escarpins. Mon cœur bat follement. Je me dis que je suis complètement folle et, en même temps, ...
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