1. L'histoire de Géraldine


    Datte: 18/03/2019, Catégories: f, ff, copains, gros(ses), grosseins, telnet, volupté, cérébral, revede, Voyeur / Exhib / Nudisme Masturbation intermast, Oral Auteur: Frédichounet, Source: Revebebe

    ... avait calqué les caresses qu’elle utilisait sur elle-même, parfois. Des larmes coulaient sur les joues de Géraldine, et ce n’était plus celle de la peur, mais de la reconnaissance, du soulagement.
    
    Chantal avait dû laisser son amie, aux premières heures de l’après-midi, retournant à des activités qui lui appartenaient, où Géraldine n’avait pas encore sa place. Mais, le lendemain, quand elle revit son amie, la peur était revenue. L’impatience et le manque causé par leur séparation firent qu’elle se jeta dans ses bras, dans une étreinte qui les mena, toutes deux, au bord de l’asphyxie.
    
    Au cours de longs mois, les caresses de leurs mains et leurs baisers furent leurs seuls jeux. Géraldine osa laisser son corps, et surtout sa bouche goûter à la fleur qui lui faisait envie, clouant Chantal au lit qui avait si souvent accueilli leurs timides étreintes. La tendresse qui les unissait en fut grandie et crût encore.
    
    Elles apprenaient ensemble et goûtaient les seins de l’autre. Seule Géraldine osait lécher la vulve de l’être aimé, dégustant le liquide, le buvant, et même si elle avait aimé que son amie le lui rende, elle ne put jamais le lui demander. Pourtant, jamais elles ne purent, vraiment, éteindre la soif qu’elles ressentaient l’une pour l’autre.
    
    Mais Chantal, qui avait un esprit moins romantique que Géraldine, plus… pragmatique, sentait que Géraldine ne serait jamais totalement heureuse ainsi. Et puis, ni l’une ni l’autre n’était totalement lesbienne. Elle suggéra à ...
    ... son amie, avec maints détours et mots choisis, de s’ouvrir à d’autres horizons. Elle se fit traiter de folle, en retour, et elles eurent leur première réelle dispute. Mais l’idée fit son chemin.
    
    Plus de vingt ans avaient passé depuis que Chantal avait accueilli la jeune convalescente dans la nouvelle vie qu’allait être celle de Géraldine. Il fallut, à cette dernière, encore quatre ans pour oser passer l’annonce qui allait nous faire nous rencontrer. Deux années passèrent avant que je ne tombe par hasard sur celle-ci. Le couple d’amies, qui était, en même temps, bien plus que ça, avait reçu de nombreuses réponses. De farfelus en tout genre, qui avaient été éliminés, dès la première lettre ; d’autres, plus réservés qui avaient reçu une correspondance plus abondante, avant de lire une longue lettre qui expliquait qu’ils ne correspondaient, finalement pas aux attentes de Géraldine.
    
    Elles lisaient toujours ensemble les lettres reçues, et les analysaient avec certes de l’espoir, mais aussi la plus grande prudence.
    
    Un matin, à l’arrivée de Chantal, Géraldine l’embrassa et lui mit une lettre entre les mains sans un mot. Elle découvrit un texte qui décrivait, avec une justesse confondante, ce qu’elle savait des souffrances passées de son amie. Elle n’en était, même pas à la moitié des pages, et chercha le regard de son amie, qui ne la quittait pas des yeux. Elle devait afficher un air parfaitement effaré, puisque Géraldine lui souriait, visiblement amusée de son étonnement. ...
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