SAP&cie 04
Datte: 16/03/2019,
Catégories:
Partouze / Groupe
Auteur: byYarrow, Source: Literotica
... figurait dans son carnet d'adresse les noms de certaines personnes dont le compte en banque bien rempli leur permettrait d'acquérir ses biens.
- Oui, allo? Ma chérie? C'est Jack ... J'te dérange? ... Dis-moi on pourrait se voir ce soir? J'ai à te parler de pleins de choses. ... Et on pourrait aussi passer du bon temps! J'en ai bien besoin! ... ... Yes, I know ... ... So, Great! J'trouve un resto sympa et je réserve une table. Et on verra pour la suite. À ce soir.
Jack raccrocha. Et en posant le combiné, il eut une impression bizarre mais trop fugace pour qu'il sache ce que son cerveau venait de comprendre. Il n'y prêta pas attention et réfléchit alors à l'endroit où il pourrait emmener sa précédente interlocutrice car cette personne était également son amante. Une surprenante amante. Depuis la mort de sa femme, la mère de ses trois filles, même si Kate n'était pas ďe lui, c'était la première fois qu'il s'accordait une relation sérieuse. Elle était devenue également sa confidente, la seule à qui il parlait de ses inventions, de ses projets, en dehors de son cercle immuable. Elle savait y faire pour le faire parler, sans doute parce qu'elle savait l'écouter et qu'elle lui avait aussi révélé des secrets. Des secrets inavouables, des secrets qu'on ne pouvait révéler qu'à une personne de confiance. Lui qui était si peu bavard, il succombait aux charmes de cette française, à ce "je ne sais quoi" qu'ont les vraies femmes françaises comme Sophie Marceau, Virginie Ledoyen, ...
... Laetitia Casta ou Marion Cotillard. Son désir était difficilement contrôlable au côté de cette femme aux allures de Françoise Hardy des années soixante "mon amie la rose" dont il était amoureux dans sa jeunesse tout comme Mick Jagger, David Bowie ou Bod Dylan. Pourtant elle ne manquait pas d'autorité dans son travail. Le contraste entre son statut professionnel et ses penchants en privée l'excitait honteusement. C'était un doux euphémisme de dire qu'ils passaient de très bon moment ensemble.
Ça me fera du bien de lui parler de mes déboires et peut-être qu'elle me fera sa spécialité.
Une nouvelle fois cette impression de malaise s'imposa dans sa tête en même temps qu'une lumière rose se diffusait dans la pièce.
- Rose, dit-il afin que cette lumière se fige et ainsi laisser sa pensée faire son chemin.
C'est alors qu'en repensant à Sylvie, la directrice du SAP, à sa "française ardie" et aux jeux auxquels elles l'avaient rendu accro, sa pensée se fixa. Et il comprit.
No! God! No! Ce ... ça n'peut pas ... pas ça ... ce n'est pas possible ... serait-ce ... ELLE? ... suis-je ... si bête ... suis-je si naïf ...?!
Il réfléchit et toutes les pièces du puzzle s'emboîtèrent. Il eut des flashs d'événements passés avec Sylvie. Leur rencontre qu'il avait toujours cru fortuite dans l'ascenseur. De la première fois où il l'avait emmené au resto. Leur premier "french kiss" qui l'avait cloué sur place, tant il était chargé d'érotisme. Puis l'aveu qu'elle lui avait fait sur son ...