Échange de partenaires - Histoires de Sexe

Échange de partenaires

... minuit.
— C’est quoi ? demandai-je, pas vraiment intéressé.
— Bof, fit-elle, je m’en rappelle plus ! Que mon idiot de mari s’arrange avec ça ! Si on allait se baigner ?

Je frissonnai juste à entendre ça.

On se retrouva tous ensemble dans un spa en plein air surplombé d’un toit et chauffé, près de la demeure principale éclairée par des flambeaux, à boire de l’hydromel dans de jolies coupes en métal. C’était génial avec la pluie qui tombait sur la forêt et me fit m’ennuyer de notre belle maison de Sacré-Cœur en plein bois tout comme ici.

— Viviane, lui demandai-je, ton mari m’a apporté une griffe à Montréal et je l’ai fait analyser et elle n’appartient à aucun animal connu, apparemment.
— Celle de son grand-père.
— Son grand-père avait des griffes ? C’était un loup-garou ?

Elle rit, les autres aussi.

— Mais non, Paul, fit-elle un peu découragée, il a travaillé dans sa jeunesse sur des exploitations pétrolifères dans l’ouest du Canada et comme passe-temps il faisait des fouilles dans la vallée des dinosaures. Il a ramené plein d’ossements avec lui quand il est revenu au Québec. C’est une griffe de dinosaure. Tu peux la garder, mon mari en a toute une boîte.
— Cool ! Et j’y pense, le bonhomme avec lamarchette, c’est un des sbires de ton époux ?
— Ouais ! Un vieux vicieux qui se tient aux danseuses. Pourquoi ?
— Ben, lui et ses amis ont essayé de me faire accroire qu’en arrivant au village l’autre soir, on n’avait pas frappé de chevreuil, ni d’orignal, mais ...

... autre chose.
— Des conneries, Paul.
— Viviane ? fit Marie à son tour.
— Ouais !
— Pourquoi t’as repoussé mes avances ce matin ? Et là…
— Parce que je me suis trouvée idiote de ne pas avoir accepté et puis je me sentais un peu coupable de baiser avec Paul tout en me disant que tu tapais mon imbécile de mari. Bon, y as-tu d’autres questions, les curieux ?
— Non, moi ça va, fit Marie en pointant l’une de ses longues jambes vers le ciel.

On l’admira tous avant que ma belle ne disparaisse sous l’eau en criant mais j’eus le temps d’attraper sa coupe de vin.

Karl perdit un peu la tête sans doute car il plongea pour la sauver.

— Moi j’en ai une autre, Viviane.
— Quoi, mon beau Paul ? fit-elle en embarquant sur moi et me fixant.
— Les deux gros yeux lumineux qui nous observent là-bas sous les arbres, c’est quoi ?
— Bof, une grenouille, une marmotte, un chevreuil, ou un loup…

Sa langue se faufila dans ma bouche…

Il était une heure du matin quand on rentra à l’auberge. Tout était calme et tranquille dans le village et il pleuvait à boire debout. Le spécial loup-garou avait dû être annulé. Après une douche chaude, on se glissa sous les couvertes, nus avec une bonne coupe de vin avant le dodo et la porte s’ouvrit.

Marie se cacha les seins en voyant entrer miss Sally qui referma la porte et s’approcha du lit, les yeux fixes en traînant les pieds. Visiblement, son mari ne lui avait pas parlé à celle-là. Elle commença à se déshabiller. Doux Jésus !

Je regardai ...