Ilsa, la Gardienne de l'Empire - 2ème partie
Datte: 22/02/2018,
Catégories:
fdomine,
délire,
Humour
aventure,
sf,
fantastiqu,
Auteur: Brodsky, Source: Revebebe
... trou noir, tout comme les chasseurs qui nous poursuivaient. Cela dura de longues, très longues minutes, puis nous fûmes comme projetés dans une partie de l’espace que Joaquim ne connaissait pas. Il commença à vérifier le fonctionnement du Faucon et tenta de se repérer.
— Bon, la bonne nouvelle, c’est que les chasseurs n’ont plus l’air d’être à nos trousses. La seconde bonne nouvelle, c’est que MON vaisseau est intact. Par contre, je ne sais pas où on est.
Nous errâmes quelques heures, croisant un tas de planètes inconnues et inhospitalières, jusqu’à apercevoir une petite planète bleue dont l’atmosphère semblait respirable.
— On va pouvoir atterrir et faire le plein, l’intello. Regarde…
— Putain… J’en crois pas mes yeux !
— Quoi ?
— La Terre ! C’est de là que je viens.
— Qui règne là-bas ?
— La finance internationale et la connerie. Mais ne t’inquiète pas pour ça. Essaie de trouver un endroit discret pour atterrir.
Nous nous posâmes au milieu d’une vaste forêt, dans une petite clairière qui semblait tranquille et sereine. En descendant du vaisseau, je tombai à genoux et embrassais la terre.
— Tu fais quoi, l’intello ?
— Si tu savais comme c’est bon de se retrouver chez soi, l’ami…
— Ouais… Ben, relève-toi et arrête de faire le con. Regarde ce qui vient d’arriver.
Une sorte de bûcheron venait de faire son apparition, l’air pas vraiment aimable, une barbe courte, des cheveux qui n’avaient pas vu un peigne depuis des mois, un embonpoint évident que ...
... cachait mal une chemise à carreaux rouges et noirs.
— Qu’est-ce que vous foutez ici, bordel !
— Ce serait trop long à vous expliquer, Monsieur. Mais nous avons besoin d’un abri pour la nuit. Est-il possible…
— Ben ouais, je peux pas faire autrement…
— Je vous présente mon compagnon, Joaquim, et moi je m’appelle…
— Carter, je sais, je sais…
— Pardon ?
— Ah oui, je me présente : je m’appelle Brodsky.
Il était bien étrange, ce Brodsky. Pas vraiment hostile, mais j’avais la sensation qu’il nous regardait comme deux bêtes curieuses et qu’il était à la fois heureux et passablement ennuyé de nous voir. Il nous accueillit chez lui, dans ce qui semblait être une petite cabane et nous versa à boire.
— Comment ça s’appelle, ce picrate ? demanda Joaquim.
— Du porto.
— Hum… C’est vachement bon.
— Tu m’étonnes… répondit Brodsky en souriant. Bon, les gars… Je sais bien que ça va vous surprendre, mais ce n’est pas la peine de me raconter votre histoire. Je suis au courant de tout. Du moins jusqu’à votre fuite de Servacos. Mais après… Qu’est-ce qui vous est arrivé, bordel ?
— C’est ma faute, Simon… Je suis désolée.
Une superbe créature venait d’entrer dans la pièce. Elle nous regarda, apeurée, et se précipita dans les bras de notre hôte.
— Qu’est-ce que tu racontes, Lilas ?
— Eh bien, pendant que tu étais parti chasser, j’ai voulu te faire une surprise et j’ai écrit quelques lignes supplémentaires. Je ne pensais pas que cela aurait une quelconque incidence…
— Oh non… Ma ...