Ma Belle-Maman
Datte: 15/03/2019,
Catégories:
fplusag,
alliance,
cérébral,
Voyeur / Exhib / Nudisme
confession,
amourcach,
Auteur: Ducfranck, Source: Revebebe
... m’aperçois qu’elle bouge. Lentement elle porte la tasse à ses lèvres tout en décroisant ses jambes en dévoilant subrepticement une portion de tissu sombre. Je n’en verrais pas plus, car elle se lève aussitôt.
— Merci pour le café, dit-elle en passant près de moi pour se diriger vers la porte de sortie.
Déboussolé je suis. Mon cervelet recommence à turbiner de façon chaotique, le cauchemar continue. Cela n’a rien à voir avec mes envies, mes rêves, la dure réalité me réveille et des millions de suppositions viennent troubler mes pensées. Il est clair que madame n’est pas choquée par les lectures de mes fantasmes, sinon son comportement aurait été autre. Une nouvelle angoisse surgit :« Putain, elle a dû lire tous mes textes ! » m’exclamé-je tout haut. Elle me connaît par cœur, tous mes travers, toutes mes perversions. Quelle galère, je ne peux plus rien cacher, mes textes me mettent à nu. Je ne jouerai pas avec mes objectifs aujourd’hui, je me laisse tomber sur une chaise et je pense, pense, pense…
oooOOOooo
Je suis à nouveau dérangé par la dame qui revient, un sac à la main. Notre petite ne va pas à la cantine et c’est belle-maman qui cuisine pour le midi. D’habitude elle fait ça chez elle pour éviter un aller-retour mais elle a changé pour aujourd’hui afin que je puisse me « reposer ». J’ai le sac à dos et le trépied sur les genoux quand elle se moque :
— Tu n’as pas bougé ?
— Ben non…
— Tu pourrais mettre la table ? Sans te commander, bien entendu, ...
... rajoute-telle.
Que puis-je faire d’autre que la larve et effectuer les besognes qu’elle me désigne ? Je ne la regarde plus en face comme avant, je fuis son regard, si je pouvais je me tapirais sous la table. La honte m’étreint, je dois avoir le visage pivoine jusqu’au bout des oreilles. Aucune excitation quelconque ne m’étreint, je ne suis plus qu’un pantin décervelé, pitoyable.
— Je vais aller chercher la petite à l’école, à tout de suite !
Ma fille Julie est à ma droite en bout de table tandis que Brigitte me fait face. J’essaie de garder une certaine assurance devant l’enfant et ne pas paraître trop coincé. J’arrive presque à me détendre, je claque quelques vannes qui font sourire la grand-mère.« Elle va me faire craquer », me dis-je en regardant ses yeux verts malicieux. Nous débarrassons rapidement pour profiter et jouer avec la petite.
Durant le jeu, je n’ai rien vu, pas d’exhibition de sa part, ce qui me permet de souffler un peu, de ne plus être sous la pression d’une vision, aussi enchanteresse soit-elle. Je conduis même ce petit monde à l’école.
Le retour, très court, a été un moment silencieux. Cet espace confiné et intime inhibe les allants de Brigitte et je ne parle même plus de mon propre ressenti. Je reste au volant lorsqu’elle sort du véhicule, je ne manque pas de jeter un coup d’œil vers son entrejambe pour vérifier que je ne peux rien voir apparaître, mes réflexes reprennent vite le dessus je trouve. Je me lève à mon tour pour rentrer chez moi, je ...