Tintin et le mystère de la dame de pique (6)
Datte: 22/02/2018,
Catégories:
Divers,
Auteur: Yanos, Source: Xstory
... Boadicée est saisissant. Par contre, ce sont plutôt deux belles femmes, même si Tintin a une préférence certaine pour Emily. Cette dernière prend alors la parole :
— J’ai rencontré Boadicée, quand j’avais 21 ans, et elle aussi d’ailleurs. Je visitais le château de Puymartin, tout près de Sarlat. Et il se trouve que Boadicée effectuait cette même visite avec son beau fiancé. Les tourtereaux profitaient d’un séjour dans le coin, monsieur en ayant fait la surprise à sa douce. Il se trouve qu’elle tenait un livre en main, tout comme moi. Et le hasard – ou le destin – a fait que nous étions en train de lire le même livre, « Gagner le vent ». Nous apercevant de cela, nous avons commencé à nous sourire, puis très vite, dès la fin de la visite, nous nous sommes rapprochées avant de faire connaissance et de discuter. Nous avons parlé et parlé encore, et depuis nous ne nous sommes plus quittées, au moins par courrier, et chaque fois que c’est possible, en vrai. Cette femme, c’est vraiment ma Dame de cœur et d’ailleurs elle porte le prénom d’une reine : celle des Iceni, un peuple qui vivait juste un peu plus haut qu’ici et plus à l’Est. Mais peu importe : elle est mon amie, mais elle est surtout une femme libre et libérée, forte, sincère, très courageuse, brillante et moderne. Elle assume pleinement son corps et sa féminité. J’admire cette femme pour ce qu’elle est tout autant que pour le couple adorable qu’elle forme avec son chéri. C’est une sorte d’aventurière ; lui aussi, ...
... d’ailleurs. C’est notre amour de la littérature qui nous a liées, et nous sommes plus que de vraies amies.
Tintin, qui a écouté religieusement, intervient enfin :
— C’est un bien joli portrait que vous venez de me présenter. Encore une belle rencontre à votre actif, je vois.
— En effet, oui ; mais il faut bien reconnaître que j’étais pourtant bien mal partie dans la vie, en termes d’interactions sociales. Mais j’ai choisi et construit ma propre famille : Serge comme père, Nathan et Nico comme oncles, et ma chère Boadicée comme sœur de cœur, comme Dame de cœur. Et croyez-moi, le lien qui nous unit est bien plus fort que celui qui unit beaucoup de familles dites traditionnelles. Il faut d’ailleurs que j’écrive à Boadicée dès demain car ça fait déjà deux jours que je ne lui ai pas donné de nouvelles. Peut-être qu’un jour je vous emmènerai la voir, d’ailleurs. Vous verrez, elle vit dans une bien belle région elle aussi, et je suis sûre que vous vous entendrez bien avec son amoureux, son As de cœur à elle, qui partage toutes les qualités que j’ai pu employer pour décrire ma belle amie. Ils se sont bien trouvés !
— Je vous trouve bien optimiste… Vous pensez vraiment vous sortir de cette affaire sans embûches, entre la police et les hommes de Mallet ? Je ne sais même pas moi-même ce que je dois ou devrais vraiment faire.
— Moi, je crois que vous avez déjà pris une décision ; maintenant, il vous faut juste l’accepter. Vous savez que je ne suis pas une meurtrière au sens ...