1. COLLECTION DOMINANT DOMINE. Incarcérée (2/2)


    Datte: 13/03/2019, Catégories: Entre-nous, Les femmes, Auteur: CHRIS71, Source: Hds

    C’est fou, moi la femme mariée deux enfants et petits-enfants, après des vacances au Maroc, je suis prise dans une spirale infernale, condamnation, appel, condamnation aggravée et incarcération.
    
    Une gardienne me fait entrer dans une cellule où il y a déjà deux femmes, ils ont mis un matelas au sol, je découvre un monde de perversité et de luxure féminine.
    
    • Debout les filles, j’ai superbement dormi, et toi la bourge, cette première nuit, c’est bien passé !
    
    Qu’est-ce qu'elle espère que je lui réponde, elle aura toujours raison, j’ai essayé de me rebeller, j’en ai été pour mes frais !
    
    • Évite de me faire la gueule, j’ai pensé que tu avais soif.
    
    Lucette me regarde sans poser de questions, a-t-elle vu ou est-elle au courant de la déviance de cette fille tatouée partout sur son corps.
    
    Café, tartines, je fais ma toilette après les deux autres, priorité aux anciennes, j’ai du mal, elle tourne comme des vautours autour de moi, mains sur mes fesses, Cruella allant même jusqu’à tâter.
    
    Ça m’existe, je passe ma pattemouille entre mes jambes, entre l’eau sur le tissu et ma cyprine, j’ignore ce qui me mouille le plus, je me lave les dents avec la brosse à dents fournie par l’administration, je finis par m’habiller.
    
    Un moment, j’ai un mouvement pour prendre mon flacon de parfum, comme je le faisais à la maison, c’est un geste qui me manque depuis que je l’ai quitté, pour combien de temps, hélas.
    
    Du bruit derrière la porte, les verrous qui claquent, la porte qui ...
    ... s’ouvre elle aussi.
    
    • Promenade les filles, c’est ici qu’il y a une emmerdeuse, Gertrude m’a parlé de toi à la relève, si elle aime la tranquillité, j’ai un mari qui me fait chier, alors tient toi pénarde, je suis pire qu’elle lorsque l’on emmerde.
    
    • Pourquoi me tutoyez-vous madame ?
    
    • Elle disait vrai, une emmerdeuse, aller dehors.
    
    • On s’en occupe Gabrielle, laisse-nous le temps de l’amadouer, c’est normal, elle est innocente.
    
    Les trois filles éclatent de rire, je dois admettre que je suis définitivement seule devant l’adversité.
    
    Je comprends que les filles se mettent deux par deux, nous sommes conduites vers une cour intérieure entre de hauts murs, là encore, je comprends que pendant des années ce carré de ciel bleu sera le seul qu’il me saura donner de voir.
    
    • Clopes-tu ?
    
    • Non merci, pas de cigarette et pas d’alcool.
    
    • Une pure, la clope, tu vas t’y mettre très vite, on s’emmerde tellement ici, vient me voir quand l’envie t’en prendra.
    
    Cette femme, ayant environ mon âge, me passe la main sur ma joue, encore une brouteuse de chatte, les rapports saphiques semblent légion dans cette prison, il est vrai que pour les longues peines, la tentation à aimer ce doit être important.
    
    Regardez, en moins de vingt-quatre heures, le chemin parcouru avec Cruella et Lucette.
    
    • La Lèche, laisse tomber, c’est ma femme, si tu continues à l’approcher, je vais te défoncer ta jolie petite gueule.
    
    • Reste calme Cruella, j’ignorais qu’elle avait passé la nuit ...
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