Marie et le sculpteur aveugle (9)
Datte: 13/03/2019,
Catégories:
Erotique,
Auteur: catchme, Source: Xstory
... obscénité.
Joignant le geste à la parole, il s’avance et empoigne ma blouse en tirant dessus.
Le reste des boutons craquent et une manche se déchire sous l’aisselle jusqu’à la hanche.
Je tente de reculer en retenant ma blouse mais je sais que je ne tiendrai pas longtemps.
« Alors ? Tu viens ? » me lance le Prof d’un ton autoritaire et feignant d’ignorer ce qui se passe.
« T’es encore là l’aveugle ?? Tire-toi avant qu’on te fasse bouffer ta canne ! »
Les autres rigolent de la bonne blague.
C’est à cet instant précis que j’assiste à quelque chose d’incroyable.
Le Prof revient sur ses pas d’une démarche lente et assurée, face aux racailles pour le moins surpris.
« On dirait qu’il la veut sa torgnole cet abruti ! Pique-lui sa canne et balance-la par la fenêtre !» dit l’un des plus lâches à un autre qui hésite.
C’est alors que Lucien prend sa mince canne affutée et sans un mot, se met à la faire virevolter dans l’air. Les racailles, surpris, rigolent.
Mais un peu moins quand ils s’en prennent un coup sur les bras.
Le Prof commence à les fouetter les uns après les autres dans les jambes, les bras, la figure avec une dextérité et une vitesse stupéfiante.
J’aurais cru assister à une scène de Kung Fu !
Les jeunes, surpris se protègent des coups comme ils peuvent et s’abritent au fond du bus derrière les sièges.
Avec calme, le Prof m’entraine à l’avant du bus pour en sortir au prochain arrêt.
J’ai tout juste le temps d’emporter le ...
... chariot de glaise avec ma blouse entrouverte qui ne tient plus que par la fine ceinture.
Mais la surprise passée, les racailles, fous de rage, se précipitent derrière nous dans le couloir de bus.
Le Prof me met alors à l’abri derrière lui et grâce à l’étroitesse du couloir, comme ils ne peuvent pas tous lui tomber dessus ensembles, ils doivent lui faire face l’un après l’autre.
Et là, chacun se prend une copieuse volée de bois vert dont ils se souviendront longtemps !
C’est un massacre.
Le Prof les rosse un par un jusqu’à ce qu’ils renoncent, les joues et bras lacérés de zébrures rouges.
Dès l’arrêt suivant, on descend et le Prof empêche le plus acharné de nous suivre en le rossant sur les jambes et même, ultime vexation, sur les fesses.
Humiliés, ils hurlent des injures derrière les vitres du bus qui s’éloigne.
Assez choquée, je tremble de peur et m’agrippe au bras du prof comme à un bouclier.
On est encore loin de chez nous. La nuit est noire, les rues sont vides, juste emplies d’une douce brise et du bourdonnement lointain de quelques véhicules.
« Tu vas bien ? » me demande Lucien qui reste très calme, stoïque même.
« Oui Prof, mais et vous ? Vous avez été... mais vraiment incroyable ! Comment avez-vous fait ça ? Comment pouviez-vous les voir et les frapper avec autant de précision ? »
Sans attendre le bus suivant qui sont plutôt rares à cette heure tardive, on commence à marcher doucement dans nuit, bras dessus, bras dessous en trainant le ...