1. En passant par la Lorraine


    Datte: 10/03/2019, Catégories: fh, fhhh, couleurs, inconnu, uniforme, vacances, train, toilettes, fsoumise, Oral pénétratio, confession, fhh, Auteur: Elodie S, Source: Revebebe

    Celui à qui je dédie cette confession se reconnaîtra aisément.
    
    Comme toujours, je suis à la bourre, et je dois traîner mes enfants, Camille, 6 ans et Léo, 4 ans, à travers les longs bâtiments de la gare de Metz, colossale architecture prussienne et froide. Après une semaine en Lorraine, chez ma marraine, j’emmène les enfants pour quinze jours de vacances chez ma sœur, près de Montélimar.
    
    Heureusement, le train est lui-même en retard, et j’ai juste le temps de faire monter enfants et valises avant son démarrage. Difficile de déambuler ainsi dans les étroits corridors encombrés jusqu’à notre compartiment situé trois wagons plus avant. Lorsque nous l’atteignons, je suis toute essoufflée. Trois militaires l’occupent déjà. Après m’avoir dévisagée, ils se lèvent avec galanterie pour installer mes deux grosses valises dans les filets. Enfin un peu de galanterie, ça fait du bien…
    
    — Eh bien, ma petite dame, vous allez attraper un coup de chaleur, me dit le plus grand d’entre eux, qui paraît un peu plus âgé que les deux autres. Voulez-vous vous asseoir côté fenêtre ?
    — Non, merci, ça ira, dis-je, alors que Léo, sans complexe, me reprend :
    — Oui, je veux voir le paysage.
    
    L’homme laisse gentiment sa place à mon fils, et je m’installe, entre mes enfants, face aux trois soldats. J’ai une petite robe d’été assez légère, blanche avec des fleurs jaunes, et je sens rapidement que je suis l’objet d’un inventaire visuel consciencieux et détaillé de la part de mes trois vis-à-vis. ...
    ... J’en suis à la fois flattée et agacée, et j’essaie de trouver une contenance en sortant les livres de mes enfants de mon sac et en les leur distribuant…
    
    Celui qui est en face de ma fille l’interpelle, avec un fort accent du midi :
    
    — Comment t’appelles-tu ?
    — Camille.
    — Tu as une bien jolie maman, Camille !
    — Oh, oui, elle est très jolie !
    
    Je me sens rosir. Étrange idée que de me faire un compliment en s’adressant à ma fille !
    
    — Et ton frère, il s’appelle comment ?
    — Léo, et maman c’est Élodie, poursuit ma gamine, qui est bavarde comme une pie.
    
    Ravie d’avoir enfin trouvé quelqu’un qui l’écoute, Camille interroge le militaire sur sa tenue, sonétrange chapeau (un képi) et lesficelles qui tombent de ses épaulettes. Les trois hommes rient de la fraîcheur de ses questions, et je m’associe peu à peu au charmant dialogue entre la petite fille et les trois soldats. Pendant ce temps, Léo, bougon comme souvent, rêve en contemplant le paysage. Il ne tarde pas à s’assoupir.
    
    Visiblement, féminine jusqu’au bout des ongles, Camille apprécie d’être le centre d’intérêt de trois beaux garçons, et commence à raconter, sans aucune retenue, sa vie. Après avoir traité de ses copines à l’école, des garçons qui lui font desmisères, de sa maîtresse et de sa passion pour les poneys, elle leur annonce que son papa est parti avec une autremaman il y a longtemps (7 mois en fait) et qu’elle est contente d’aller chez sa tante car elle y retrouvera sa cousine Noémie et qu’elles pourront ...
«1234...8»