1. Anne s'étonne


    Datte: 09/03/2019, Catégories: ffh, couple, couplus, Collègues / Travail pénétratio, couple+f, Auteur: Tsylphe, Source: Revebebe

    ... aussi en Patrice.
    
    Surprise, Anne ne dit rien. La femme reprend :
    
    — Vous êtes aussi belle que les descriptions qu’il m’a données. Au fait, moi c’est Sylvie.
    — Et que vous a-t-il donc dit de moi ?
    
    Sylvie sort son téléphone et lit des SMS lentement :
    
    — Anne, la trentaine, peau légèrement bronzée, cheveux blonds mi-longs, de superbes yeux bleus, des lèvres fines, habillée simplement, mais classe. Un tee-shirt bleu au col échancré sans excès, qui couvre toute sa poitrine mais ne peut cacher les formes de seins généreux. Une jupe qui descend aux genoux depuis une taille étroite, tendue par un cul bien rond. Sûrement un string fin de même couleur. De très beaux mollets mis en valeur par des talons. Plutôt de petite taille, mais très élégante ; des mouvements souples, des doigts fins. Un look très sexy aussi avec ses lunettes qu’elle met devant l’écran. Très professionnelle dans les rapports, avec de la gentillesse, et visiblement terriblement efficace quand elle bosse.
    
    Quand la lecture s’arrête, Anne sent sur elle les regards de Patrice et Sylvie qui la scrutent. Sylvie demande :
    
    — Qu’en pensez-vous ?
    — C’est très flatteur, et très gênant aussi de savoir que j’ai été l’objet d’un examen si poussé ; j’ai l’impression d’avoir été déshabillée sans qu’on me demande mon avis.
    — De votre côté, avez-vous aussi examiné Patrice ? demande Sylvie.
    
    Le souvenir de son fantasme remonte en Anne, et sans pouvoir se contrôler elle rougit. Pour minimiser, elle dit :
    
    — ...
    ... Pas avec tant de détails.
    
    Sylvie demande à Patrice de les laisser toutes les deux. Il sort faire un tour. Elle s’adresse alors à Anne :
    
    — C’est humain, et je ne vous en veux pas. Ce qui me terrorise, c’est l’idée de ne pas savoir, qu’il me cache des choses. Je veux avoir confiance en lui et dans les personnes qu’il fréquente. Je ne lui en veux pas d’avoir bandé en vous décrivant, tant que je le sais. Moi-même, il m’arrive d’être excitée en pensant à certains hommes, et c’est naturel. Vous ne croyez pas ?
    
    Anne ne sait plus où elle en est ; elle s’attendait à une rencontre orageuse, à des mises en garde, et voilà que la femme du collègue sur lequel elle a fantasmé ce midi lui fait une leçon sur la nature humaine. Sylvie a commandé, sans lui demander son avis, deux cocktails. Elle lève son verre en lui disant :
    
    — À votre bonheur et à votre beauté, Anne.
    — À vous aussi, répond Anne.
    
    Elle laisse couler le liquide sucré et alcoolisé entre ses lèvres en contemplant Sylvie.
    
    — Comment me décririez-vous, Anne ?
    
    Prise au dépourvu, elle se lance :
    
    — Une femme brune aux cheveux longs légèrement ondulés. La peau mate, des yeux noisette intenses, un nez fin, des lèvres pulpeuses. Un long cou, un top à manches longues couleur prune ; pas de soutien-gorge. Une poitrine haute, sûrement ferme.
    — Comment savez-vous pour le soutien-gorge ? demande Sylvie avec un air malicieux.
    — Vos tétons déforment le tissu ; vous ne vous en rendez pas compte ? dit Anne avec un ton ...
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