Une belle étrenne
Datte: 07/03/2019,
Catégories:
hh,
inconnu,
grossexe,
sexshop,
hsoumis,
Voyeur / Exhib / Nudisme
Oral
confession,
Gay
Auteur: rapière, Source: Revebebe
... d’accord avec moi !
Du coup, je ne pouvais pas non plus me rendre dans un bar où l’on allait ensemble ; je ne voulais pas être tenté et le regretter ensuite.
Que restait-il ? Rentrer seul à la maison et regarder un porno sur Internet, ou me connecter à un site de rencontre pour un dial chaud ?
Même pas envie d’aller boire un coup seul, je ne voulais pas être seul, et il faisait même trop froid en ce début d’année pour aller dans un endroit de rencontre un peu glauque que j’avais fréquenté autrefois.
Je me rappelai auparavant, quand j’étais plus jeune, avant le sida, avant Internet et même le minitel, les cinémas pornos qui fleurissaient partout, où l’on pouvait voir des films à peine érotiques, sans scènes gay ou tellement rarement que le bouche à oreille faisait que l’on se précipitait. Je me souviens d’avoir vu pour la première fois, alors que j’étais encore puceau et que je n’avais pas d’orientation sexuelle bien affirmée, un homme en sucer un autre, puis se faire enculer. Cela m’avait fait bander et je m’étais fait plaisir, comme l’avait fait mon voisin. Je m’étais aperçu que cela m’excitait plus que de voir un couple hétéro. Même si le mec était beau, on voyait tellement rarement les bites, et il n’y avait rien pour procurer du plaisir. Heureusement il restait quand même les jeux lesbiens que j’ai toujours adorés, comme d’autres homos d’ailleurs. Au moins, dans ces lieux, même si on se parlait rarement, on était plusieurs à partager le même plaisir, on se ...
... sentait moins seul.
Soudain, une idée, tant pis s’il n’y a plus de porno à Toulouse, il reste encore des sex-shops, et en particulier un où l’on peut faire des rencontres, car il y a une salle de projection collective. Ce n’était pas loin d’où j’étais, et à cette heure, malgré que l’on soit en début de semaine, on pouvait tenter le coup. Il y a toujours un jeune militaire, étudiant ou père de famille qui est en attente d’un train et qui se balade près de la gare Matabiau. Au moins, je ne serai pas seul et Kamel n’en saura jamais rien.
Je rentrai dans le magasin et saluai l’employé.
— Il y a du monde, dans la salle ?
— Oui, deux mecs !
Je payai ma place et entrai. La salle se compose de deux demi-salles assez petites, dans l’une sont projetées des scènes d’amour hétérosexuelles, et dans l’autre des relations entre minets gays. Dans le fond, une cloison ouverte à hauteur de bite pour se sucer sans se connaître. J’avoue, pour l’avoir pratiqué, que je n’aime pas ce genre de relation. Dès que j’entrai, une des deux personnes quitta la salle, comme si elle avait peur qu’on la découvre en ce lieu.
L’autre, visionnant les scènes de couples hétéros, me parut de dos assez forte et plutôt âgée. Enfin, pourquoi ne pas tenter ma chance ! Je m’assis à une place à côté de l’homme. Il me dévisagea, puis continua de regarder l’écran. Le film était nul, juste fait pour exciter des puceaux en chaleur. J’eus envie de faire comme si c’était le cas pour moi et je glissai ma fermeture ...