Un cocktail tropical - Histoires de Sexe

Un cocktail tropical

... aucun homme ne l’avait encore fait, même dans mes rêves les plus torrides…

Je sentais à chaque inflexion de son bassin vers moi, son membre me remplir, me pilonner, tandis que chacun de ses retraits me laissait plus ouvert et avide d’être comblé à nouveau. Il avait trouvé un rythme qui le faisait ahaner de plaisir tandis que je râlais à chaque fois que je sentais sa bite s’enfoncer jusqu’à la garde, ses couilles s’écrasant sur mes fesses comme des fruits mûrs.

Je perdis toute notion de temps, d’espace, de limite, je n’étais plus qu’une onde de plaisir, la chevauchée d’un désir impétueux. Je m’abandonnais à un tel point qu’il me fallut un instant avant de comprendre que les secousses et les cris rauques qui avaient succédés aux transports océaniques annonçaient l’acmé de la jouissance de mon partenaire.

L’idée qu’il se répandait en moi, que je le faisais jouir, me parcourut le corps comme une onde électrique et suffit à faire exploser ma jouissance sans que je la sente surgir, elle fut si brutale que je hurlai en éjaculant tout en sentant mon cul se contracter avec une telle force pour enserrer la bite de Franck qu’il dut cesser ses mouvements. J’éjaculai longuement sur le carrelage tandis que je sentais le membre encore bandé de Franck suivre les mouvements que mon orgasme lui infligeait.

Franck attendit que je me redresse pour se retirer et en quittant mon cul, il fit retentir une claque sonore sur une de mes fesses :

— Ouh, tu es une belle salope, tu m’as ...

... vidé les burnes, qu’est-ce que je vais raconter à Alain ce soir…
— Dis-lui que tu as eu une urgence, un petit cul en détresse à déflorer !
— Non mais tu ne le connais pas, il pourrait le prendre très mal ! Et puis, c’est lui qui me loge.
— T’en fais pas pour ça, s’il te fout dehors, j’ai un lit qui ne demande qu’à t’accueillir et tu n’y seras pas seul… dès ce soir si tu veux.
— Non mais voyez vous ça, on vient juste prendre l’apéro et on se retrouve fourré au lit avec des propositions très malhonnêtes, t’as pas honte…
— En parlant d’apéro, on va laisser tomber le ti-punch, je te propose autre chose.

Les fesses toujours à l’air, le short sur les pieds, j’attrapai le mixer qui trônait sur une étagère, legs d’un précédent occupant et je mis dans le bol les restes de la banane dont Franck s’était servi pour me lubrifier l’anus. Je pelai et coupai en dès les deux mangues qu’il avait apportées et complétai la mixture en y versant le contenu d’une boîte de lait de coco.

Deux, trois coups de mixer et je versai dans deux grands verres le mélange ainsi obtenu. La vue de ce liquide blanchâtre, onctueux et crémeux le fit éclater de rire :

— On jurerait que c’est du sperme !
— Cocktail tropical, production maison… À consommer sans modération !

Nous nous installâmes à nouveau sur la galerie, l’obscurité était complète et seule la lune, illuminait d’une coulée laiteuse la mer caraïbe toujours à l’horizon. Entourés par le surgissement des bruits de la nuit, nous restions ...