1. 69, un sacré numéro


    Datte: 07/03/2019, Catégories: fh, couple, hotel, amour, Voyeur / Exhib / Nudisme Oral pénétratio, jeu, confession, amourpass, totalsexe, Auteur: Noémie Fasollasido, Source: Revebebe

    Je me faufile dans ce long couloir au décor impersonnel dans une attitude faussement décontractée. Mon long manteau doit me donner l’air d’une frileuse perdue dans cet endroit surchauffé. Personne ne sait que je suis nue dessous. J’espère surtout que personne ne s’en est douté lorsque j’ai quitté ma voiture, traversé la rue, franchi le seuil de l’hôtel et me suis avancée devant la réception pour demander le numéro de la chambre.
    
    69… j’aurais dû m’en douter. Il s’est débrouillé pour choisir un numéro évocateur !
    
    Cette idée m’a poursuivie jusque dans l’ascenseur. Je n’ai pas su si je devais en rire ou plutôt en mouiller.
    
    À mesure que les numéros défilent, mon cœur bat de plus en plus fort. Cherche-t-il à soulever un pan du manteau pour exhiber mon sein gauche ? J’ai la soudaine sensation que ça ne me déplairait sans doute pas d’être ainsi aperçue.
    
    Voilà, cette fois, je suis devant la chambre. Je n’ai pas oublié ce qu’il m’a demandé… que dis-je ? Ce qu’il m’a ordonné. Je dois me tenir à deux pas de la porte, ouvrir mon manteau et rester ainsi, offerte à la vue de quiconque passerait, le temps de compter jusqu’à cent. Je sais très bien qu’il me regarde par le judas et je me force à compter lentement pour lui offrir le spectacle qu’il attend.
    
    Quand je referme mon manteau, je suis à la fois soulagée et un peu déçue.
    
    La porte s’ouvre enfin. Il est là dans son costume en lin, l’œil pétillant, un sourire aux lèvres. J’essaie de me donner une contenance en posant une ...
    ... épaule contre le chambranle.
    
    — Merci, merci. Tu es merveilleuse ! me dit-il.
    
    Je comprends qu’il a douté de mon audace jusqu’au dernier moment.
    
    J’entre en ouvrant grand mon manteau. Son regard se pose sur mes seins, glisse jusqu’à mon ticket de métro et descend sur la lisière de mes bas.
    
    Je referme la porte du pied et je lance mes lèvres à l’assaut de sa bouche. Il répond à mes baisers fougueusement. Ses mains sont déjà sur mes seins. Ronds, tétons tendus, ils accueillent cette caresse comme une délivrance. L’envie d’être touchée est si forte !
    
    Ma langue a à peine le temps de s’activer que la sienne a déjà élu domicile sur mon mamelon gauche, puis sur celui de droite. Ses mains pressent ma poitrine comme s’il tentait de laisser l’empreinte de ses doigts. Mon souffle s’accélère. J’avais tant envie, tant besoin de sentir ses mains sur moi. Mais, je dois aussi lui faire sentir que je sais jouer, moi aussi. Je le repousse un peu, colle mon dos à la porte et lui lance :
    
    — Tu es trop habillé. Tu n’auras plus rien de moi si tu ne te déshabilles pas de suite !
    
    Il sourit et commence par enlever sa veste, lentement.
    
    — Non, non, tu as 20 secondes pour te foutre à poil… ou je m’en vais !
    
    Beau joueur, il ne cherche pas à répondre. Au contraire. Dans des gestes presque désordonnés, il se débarrasse en un temps record de ses vêtements.
    
    J’admire son torse. Je remarque son ventre plat. Et mes yeux s’arrêtent sur son sexe déjà bandé. Une taille dans la moyenne mais ...
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