1. Adélaïde et Paolo


    Datte: 05/03/2019, Catégories: fh, fhh, fhhh, hbi, jeunes, copains, jalousie, dispute, Voyeur / Exhib / Nudisme théatre, Humour Auteur: Tengor, Source: Revebebe

    ... avec intérêt.
    
    WILLIAM — Oui ! Vas-y, tire ! Mais tire, bon sang !
    
    LA TÉLÉ — Bang ! Bang !
    
    WILLIAM — Ouiiii ! Bien ! Tu l’as mérité, salaud !
    
    Des coups sourds portés sur l’un des murs attenants résonnent dans la pièce.
    
    WILLIAM, fort — Oooh ! Oui, oui, ça va, je baisse !
    
    Il attrape la télécommande et baisse quelque peu le son de la télé.
    
    WILLIAM, à voix plus basse — Mais estimez-vous heureux, ça aurait pu être un film de cul.
    
    Il regarde encore un peu, puis des coups sourds retentissent, dans la porte d’entrée, cette fois.
    
    WILLIAM — Oh, non, là, elle fait chier ! Je vais lui dire ma façon de penser.
    
    Il se lève, allume la lumière, se dirige vers la porte et commence à l’ouvrir en hurlant.
    
    WILLIAM — Là, vous m’énervez vraiment, madame Duflanc. J’ai déjà baissé et…
    
    Il achève d’ouvrir la porte.
    
    WILLIAM — Oh ! Pardon… Entre, Adélaïde.
    
    Adélaïde entre, William ferme la porte. Ils se font une bise.
    
    ADÉLAÏDE — Je te dérange pas trop ?
    
    WILLIAM — Non, non, pas du tout. Je matais un film. Assieds-toi. C’est presque fini, je regarde la fin, et…
    
    ADÉLAÏDE, l’interrompant — Non.
    
    WILLIAM — Non ? Comment ça, non ?
    
    Elle éteint la télévision.
    
    WILLIAM — Eh ben ?
    
    ADÉLAÏDE — Il m’a posé un lapin.
    
    WILLIAM — Qui ça ?
    
    ADÉLAÏDE — Le curé !
    
    WILLIAM — … ?
    
    ADÉLAÏDE — Ben qui ça, à ton avis ? Paolo, évidemment !
    
    WILLIAM — Eh ! Oh ! Du calme !
    
    ADÉLAÏDE, à cran — Non, pas du calme ! Ce salaud m’a mis un vent ! Il est pas venu à ...
    ... notre rendez-vous. Je savais bien qu’il se foutait de moi, c’était trop beau pour être vrai !
    
    WILLIAM — Eh, relax ! Attends, assieds-toi, et recommence depuis le début.
    
    Ils se laissent tomber tous les deux dans le canapé.
    
    ADÉLAÏDE — On devait se retrouver à neuf heures, ce soir, pour dîner ensemble au restau, il est jamais venu, et il m’a jamais appelée. J’ai essayé de lui téléphoner plein de fois, chez lui et sur son portable, et pas de réponse. Je suis même passée à son appart et y avait personne. Un vent, je te dis ! J’ai fait une belle connerie en m’amourachant de lui !
    
    WILLIAM — Attends, attends, t’énerve pas, il a peut-être juste eu un empêchement.
    
    ADÉLAÏDE — Mais il m’aurait prévenue ! Je te dis, il s’est foutu de moi depuis le début. Il avait juste envie de tirer quelques coups, c’est clair.
    
    WILLIAM — Tu crois ? Attends un peu, ça fait que deux heures, il est peut-être retenu quelque part.
    
    ADÉLAÏDE — C’est ça… certainement…
    
    William sort d’un placard deux tasses.
    
    WILLIAM — Tiens, je vais te préparer un peu de thé, tu vas te détendre un peu, et réfléchir cinq minutes.
    
    ADÉLAÏDE — Sers-moi plutôt une vodka !
    
    William la regarde curieusement, mais s’exécute.
    
    ADÉLAÏDE — Crois-moi, y a pas à réfléchir. Quand je pense que j’ai dit non à Glenn, qui me proposait de passer la soirée d’hier avec lui. Que je lui ai dit que j’étais amoureuse d’un mec génial qui m’aimait aussi…
    
    William remplit deux verres d’un mélange d’alcool et d’orangeade. Il ...
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