1. Adélaïde et Paolo


    Datte: 05/03/2019, Catégories: fh, fhh, fhhh, hbi, jeunes, copains, jalousie, dispute, Voyeur / Exhib / Nudisme théatre, Humour Auteur: Tengor, Source: Revebebe

    ... numéro 4, mais on n’avait pas le code.
    
    ANSELME — Au numéro 4 ? C’est là que je vais aussi, suivez-moi.À William, en désignant d’un geste le bas de son visage — Vous avez encore quelques traces, là…
    
    William s’essuie encore d’un geste distrait.
    
    LUCINDA, à Anselme — Vous y allez aussi ? Quelle coïncidence !
    
    WILLIAM, à Lucinda — Ça veut dire quoi, ça ? Que si t’avais su, tu te serais retenue, c’est ça ?
    
    ANSELME — Vous devez être les amis d’Adélaïde, sans doute ?
    
    LUCINDA — Oui, c’est ça, c’est nous. Je m’appelle Lucinda, et ça c’est William.
    
    WILLIAM, à voix basse — Ça ??? Non, mais j’hallucine ! Eh, je te signale que je viens de te lécher, Lucinda !
    
    ANSELME — Enchantée, je m’appelle Anselme, je suis un ami de Paolo.
    
    LUCINDA, battant des cils — Anselme… J’adoooore ce prénom !
    
    ANSELME, souriant — Après vous, belle demoiselle…
    
    Ils entrent. William soupire, avant d’entrer à son tour.
    
    ***
    
    Acte II, scène 1
    
    Mardi 20, 23h50
    
    La chambre d’Anselme
    
    (Lucinda, Anselme)
    
    Anselme et Lucinda sont allongés nus dans un lit, achevant de faire l’amour dans des hurlements de jouissance mêlés. Ils s’embrassent langoureusement, puis se détendent quelques instants, roucoulant de bonheur. Lucinda retire le préservatif du sexe mollissant d’Anselme, et le pose sur la table de nuit, à côté de quelques autres.
    
    ANSELME — Ah, quelle bonne idée Paolo a eue là, d’avoir organisé cette bouffe dimanche soir ! Quelle chance j’ai eue de t’y rencontrer !
    
    LUCINDA ...
    ... — Oui, en y allant, je ne pensais pas y rencontrer l’homme de ma vie.
    
    ANSELME — C’est pas un peu tôt pour dire ça ?
    
    LUCINDA — Non, je suis sûr que je t’aime.
    
    ANSELME — Et moi aussi je t’aime.
    
    Ils s’embrassent une nouvelle fois avec passion, longuement. Ils sont interrompus par la sonnerie du téléphone.
    
    ANSELME — Qui ça peut être, aussi tard ?
    
    Il décroche.
    
    LUCINDA — Oui, en général, c’est pas très bon signe à cette heure-ci…
    
    ANSELME — Oui ? … Ah, c’est toi, Paolo ? Mais qu’est-ce qui te prend d’appeler si tard ?
    
    Un long silence.
    
    ANSELME — Oh, merde ! Et ça va, quand même ?
    
    LUCINDA — Et voilà ! Qu’est-ce que je disais ?
    
    Un autre long silence.
    
    ANSELME — Donc normalement c’est bon ?
    
    Un silence.
    
    ANSELME — Ben, oui, mais… Tu l’as oublié, c’est un peu con, ça. … Ouais. … Et tu veux que j’aille chez toi ? … Mais attends, je suis avec Lucinda, là, je vais lui demander. … Peu importe ce qu’elle fait là, elle est là, c’est tout. … Oui, à cette heure-ci. … Bon, tu veux que je lui demande, ou pas ? … T’es sûr ? … Bon, okay. … Et tu penses rentrer quand ? … D’accord. … Okay. … Bon courage, à toi et à eux. … Bisous.
    
    Elle raccroche.
    
    LUCINDA — Alors ?
    
    ANSELME — Ben alors c’est pas la joie pour Paolo.
    
    LUCINDA — Oui, c’est ce que j’ai cru comprendre… C’est grave ?
    
    ANSELME — Ça a failli, mais non. Son père a eu un accident de voiture, cet après-midi, assez sérieux.
    
    LUCINDA — Oh, pas cool !
    
    ANSELME — Il est parti en urgence pour ...
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